20 novembre 2022

Opel Kapitän P2 (1959-1963)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

L'Opel Kapitän existe dans la gamme Opel depuis la fin des années 30, en duo avec l'Opel Admiral. Elles constituent le haut de gamme d'Opel, une alternative aux grandes marques de luxe allemandes telles que Horch, Maybach ou Mercedes-Benz. La production des deux modèles est interrompue par la Seconde Guerre Mondiale et seule celle de la Kapitän reprend en 1948. C'est une imposante berline aux formes arrondies et aux ailes proéminentes qui dispose d'un moteur six-cylindres en ligne de 2.5 litres de conception ancienne. Tellement ancienne qu'il ne procure que 55 ch et, grâce à une boite à trois vitesses très longue peut faire atteindre la vitesse de 125 km/h ! Cependant, les restrictions d'après-guerre interdisent de vendre au public des voitures d'une cylindrée supérieure à 1,5 litres. Les ventes sont réservées aux Alliés, puissances d'occupation. Les ventes au public ne démarrent qu'en 1949.

La Kapitän évolue régulièrement et ses ventes progressent au point même d'être la troisième voiture la plus vendue entre 1953 et 1958, derrière la Coccinelle et l'Opel Olympia Rekord. Elle adopte le style ponton en 1953 et peu à peu, par augmentation du taux de compression, la puissance grimpe. Elle atteint alors 67 ch, puis 71 en 1955.

En juin 1958, la Kapitän est renouvelée, modernisée. Plus large, plus basse, on sent la patte américaine dans les lignes et la calandre. Les surfaces vitrées sont en nette augmentation et les montants réduits au maximum. Mais il lui sera reproché que la pente de la vitre arrière diminue la visibilité et restreint l'accès aux places arrière. Il arrive souvent que les passagers arrière touchent le toit. Le moteur en est alors à 80 ch.

Mais cette version ne sera commercialisée qu'une seule année, de juin 1958 à juin 1959, et produite à 34 282 exemplaires. C'est alors au tour de la Kapitän P2 de prendre le relai en août (notre modèle). Elle conserve sa surface vitrée panoramique, mais l'arrière a été modifié pour le confort des passagers. Le toit est plus anguleux et l'arrière modifié offre un volume de coffre inattendu.

La nouveauté est mécanique. On est toujours sur un moteur 6-cylindres à soupapes en tête et arbre à cames latéral. La cylindrée est augmentée à 2,6 litres et la puissance atteint 90 ch. Avec sa boite à trois rapports avec overdrive, elle atteint alors les 150 km/h, une valeur dans la bonne moyenne de l'époque. Il lui faut presque 17 secondes pour atteindre les 100 km/h et consomme en moyenne 12 litres au cent kilomètres. Autant dire que c'est une placide limousine pour laquelle on préfère le confort aux performances. En 1960, une boite automatique turbo-Hydramatic fournie par General Motors est disponible.

Construite jusqu'en décembre 1963, elle établit un record dans le segment chez Opel. Aucune autre génération de Kapitän n'a été produite à autant d'exemplaire ce qui peu aussi s'expliquer par la longévité du modèle. Avec 145 618 unités fabriquées, elle peine à concurrencer les Mercedes. Toutefois, sur la seule année 1960, elle est la berline 6-cylindres la plus vendue en Europe avec 48 000 unités.

A partir de 1964, la Kapitän est totalement renouvelée et va former, avec les arrivées des Diplomat et Admiral, le trio KAD (Kapitän, Admiral, Diplomat). La Kapitän est maintenue jusqu'en 1970, alors que l'Admiral et la Diplomat seront conservées jusqu'en 1977 et remplacées par l'Opel Senator.

Fiche technique :

Type du moteur : 6 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 2605 cm3
Alésage x course : 85 x 76,5 mm
Taux de compression : 7,8:1
Puissance maximale : 91 ch à 4100 tr/min
Couple maximal : 19 mkg à 1300 tr/min
Distribution : arbre à cames latéral, soupapes en tête, culbuteurs
Nombre de soupapes : 12
Alimentation : carburateur
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 3 rapports + overdrive:
Longueur : 483,1 cm
Largeur : 181,2 cm
Hauteur : 151,2 cm
Empattement : 280 cm
Voie av : 137,8 cm
Voie ar : 137,4 cm
Vitesse maximale : 151 km/h
0 à 100 km/h : 16,9 s
Poids : 1258 kg

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02 octobre 2022

Opel Commodore B (1972-1977)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

Alors que l'Opel Rekord passe à la version D en 1972, c'est donc au tour de l'Opel Commodore de passer à la version B. Esthétiquement, les deux voitures sont très proches. La différence se voit à la calandre et aux feux arrière mais c'est sur l'équipement et les motorisations exclusivement à 6 cylindres que la Commodore se distingue.

Ainsi, l'Opel Commodore peut rivaliser avec les Mercedes et BMW, à un coût inférieur. On la trouve en deux carrosseries : en berline et coupé.

Les moteurs sont ceux de la génération précédente : des 6-cylindres de 2,5 et 2,8 litres avec des carburateurs pour l'essentiel. Seule la 2.8 GS/E obtient une injection. Elle constitue alors le haut de gamme avec une puissance de 160 ch, contre 115 ch pour la version de base (notre modèle). On voit ici que le modèle dispose d'une boite automatique. Les vitesses atteintes sont celles des valeurs de l'époque, entre 175 km/h pour le modèle d'accès de gamme et 195 km/h pour la plus puissante.

En dépit d'une architecture qui pourrait paraître conventionnelle, elle se révèle très confortable, souple quoiqu'un peu mollassone à bas régime. En réalité, son train arrière est constitué de bras radiaux et de bras tirés, ce qui la rend bien plus agréable que ses rivales à essieu rigide. C'est avaleuse de bitume, une routière au sens noble du terme, mêlant confort et puissance. Elle n'est pas sophistiquée, elle est confortable. Elle n'est pas sportive, elle est rapide sur autoroute.

En 1974, de nouvelles normes anti-pollution conduisent à l'abandon des moteurs 2,5 litres., Sans changement, sa carrière s'achève en 1977 en même temps que la Rekord D. Elle a été fabriquée à 140 827 exemplaires. La Commodore C prend alors le relai, toujours sur base de Rekord E.

Fiche technique :

Type du moteur : 6 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 14 CV
Cylindrée : 2490 cm3
Alésage x course : 87 x 69,8 mm
Taux de compression : 9:1
Vilebrequin : 7 paliers
Puissance maximale : 115 ch à 5200 tr/min
Couple maximal : 17,7 mkg à 3800 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 12
Alimentation : carburateur
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports ou automatique à 3 rapports
Direction à recirculation de billes (3 tours)
Diamètre de braquage : 11,5 m
Suspension av : roues indépendantes, triangles, barre anti-roulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu semi-rigide, bras radiaux, bras tirés, barre Panhard, barre anti-roulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 457,4 cm
Largeur : 175,8 cm
Hauteur : 143,5 cm
Empattement : 266,8 cm
Voie av : 141 cm
Voie ar : 141 cm
Garde au sol : 15,3 cm
Pneus av : 175 HR 14
Pneus ar : 175 HR 14
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 175 km/h
0 à 100 km/h : 13 s
Poids : 1170 kg

02 août 2022

Opel Olympia A (1968-1970)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

Après le lancement de la Kadett B, il reste un trou dans la gamme Opel entre la modeste Kadett et la plus cossue Rekord C. Alors en attendant de créer un nouveau modèle qui viendra combler l'écart, la direction d'Opel décide d'équiper luxueusement une version de la Kadett.

Le nom est repris de la l'Olympia Rekord P1 dont la production a cessé en 1960. Extérieurement, c'est une Kadett B dans sa version fasback, à deux ou quatre portes (notre modèle). Le coupé est également disponible. Par rapport à la Kadett, Opel s'est contenté de rajouter un toit vynil très en vogue, quelques joncs chromés, une calandre légèrement retouchée et une plaque en aluminium entre les feux arrière.

C'est à l'intérieur que le traitement est le plus visible; L'ensemble est très cossu, particulièrement soigné. Les matériaux utilisés sont de bien meilleure qualité, et l'équipement est complet pour l'époque. Il y a aussi deux niveau de finitions : L et SR, ce dernier se voulant plus sportif.

Pour mieux traiter le dos des passagers, Opel installe le système dit "Variflex" qui n'est en réalité qu'une suspension à ressorts hélicoïdaux à la place des antiques et inconfortables ressorts à lames.

Trois moteurs sont proposés à commencer par le petit 1.1 dans la version S de 60 ch (notre modèle), un 1.7 de 75 ch et un 1.9 de 90 ch.

Mal connue, mal positionnée, l'Olympia est rare. Elle est produite de 1968 à 1970 à 80 697 exemplaires avant d'être remplacée par l'Opel Ascona.

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20 novembre 2021

Opel Olympia Rekord P1 (1957-1960)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

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(Doudeville, Seine-Maritime, juillet 2012)

Avant la Seconde Guerre Mondiale, Opel est une entreprise indépendante et sa "Laubfrosch" se vend comme des petits pains. En 1935, l'Olympia est la première voiture à structure auto-porteuse de la marque et son succès est tel qu'Opel devient la première marque européenne. Avec la Seconde Guerre Mondiale, l'outillage est expédié en ex-URSS à titre de dédommagement tandis que General Motors met la main sur l'entreprise.

La remise en route de l'entreprise est longue et la production est relancée en 1953. L'usine renovée de Rüsselheim produit un nouveau véhicule aux formes largement inspirées par les formes en vogue aux USA et sans doute par la Chevrolet Bel-Air : l'Olympia Rekord. Le nom exhumé du modèle d'avant-guerre est accolé à l'appelation 'Rekord". Première silhouette "ponton" de la marque, elle garde encore des ailes arrière renflées. Stricte deux portes, elle ne profite que d'un modeste moteur 4 cylindres de 1500 cm3 qui ne lui procure que 40 maigres ch SAE qui, au moyen d'une boite à trois rapports, lui permet d'atteindre timidement 120 km/h.

Mais la voiture est légère, peu chère et finalement, elle s'impose comme la plus vendue en Allemagne après l'indétronable Coccinelle. Dans la foulée, Opel met au point un break à trois portes et banquette rabattable de façon à former un plancher plat. Cette version sera nommée "Caravan" ("A Car and a Van"), un label qui se retrouvera très longtemps dans la marque. Si bien que la voiture est tout de même construite à 610 000 exemplaires en à peine quatre ans.

En 1957, la remplaçante fait son apparition (notre modèle). A première vue, elle est très peu différente de la précédente, mais on constate la disparition des renflements d'ailes arrière. Le pare-brise et la lunette arrière ont été aggrandis ce qui lui vaut le "P" de P1, pour "Panorama". Mieux, une "Olympia" tout court vient occuper l'entrée de gamme avec un moteur 1200 et dépouvue de chromes. La cylindrée de 1200 a été obtenue par une réduction de la course, tandis que le taux de compression a été augmenté de façon à retirer 40 ch. En 1958, la voiture est enfin disponible en version à quatre portes, suivie immédiatement par le break. Quelques rarissimes cabriolets auraient également produits, à une vingtaine d'exemplaires.

En 1959, l'"Olympia Rekord P1" et l'"Olympia" deviennent respectivement "Opel Rekord" et "Opel 1200". La "Rekord" peut également recevoir en option un moteur 1648 cm2 de 55 ch, obtenu cette fois par allongement de la course, de quoi franchir les 130 km/h en pointe, tandis que le moteur 1500, même porté à 45 ch SAE doit se contenter d'un petit 125 km/h.

Et le succès ne se dément pas. L'Olympia Rekord et la Rekord se vendent à 817 000 unités entre 1957 et août 1960, auxquelles il faut rajouter 68 000 exemplaires de la 1200. Alors que la P1 est remplacée par la P2 en 1960, la 1200 est maintenue au catalogue avec la carrosserie de la P1 jusqu'en 1962. En mars 1963, c'est l'Opel Rekord qui relève la garde, suivie par plusieurs générations (B, C, D, E), elles-mêmes remplacées par l'Opel Omega.

Fiche technique :

Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 1488 cm3
Alésage x course : 80 x 74 mm
Taux de compression : 6,9:1
Puissance maximale : 45 ch à 3900 tr/min
Couple : 9,9 mkg à 2300 tr/min
Distribution : arbre à cames latéral, culbuteur, soupapes en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 3 rapports
Suspension av : roues indépendantes, double triangles, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs hydrauliques
Suspension ar : essieu rigide, ressorts à lames semi-elliptiques, amortisseurs hydrauliques
Longueur : 443,3 cm
Largeur : 161,1 cm
Hauteur : 149 cm
Empattement : 254,1 cm
Voie av : 126 cm
Voie ar : 127 cm

Freins av : tambours (200 mm)
Freins ar : tambours (200 mm)
Vitesse maximale : 125 km/h
Poids :  910 kg

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2013)

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13 août 2021

Opel Manta A 1900 Berlinetta (1973-1975)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

Venant coiffer le haut de la gamme Manta, la 1900 emprunte son moteur à l'Ascona. Avec 90 ch pour 950 kg, le petit coupé se montre très alerte sur les trois premiers rapports. La longueur de la 4è très surmultipliée provoque alors un trou à l'accélération et il faut alors attendre que la vitesse de pointe grimpe doucement jusqu'aux 170 km/h annoncés. Pour autant, la courbe de couple est assez plate et le moteur est très souple entre 2500 et 3500 tr/min.

La tenue de route est correcte avec un pont à cardans à l'arrière qui permet d'éviter la rudesse et le manque d'adaptation du train à la route des essieux rigides. La barre Panhard à l'arrière évite nettement le roulis.

Mais la version ultime, avant l'arrivée de la 1900 GT/E de 105 ch, c'est la Berlinetta en janvier 1973 (notre modèle). Une version très richement dôtée avec son toit en vinyle. Elle obtient en sus un volant sport, un lave-glace électrique, une lunette arrière dégivrante, des phares à iode et des appuie-tête.

En 1975, la puissance du moteur 1900 est réduite à 88 ch en janvier. Opel remplace en septembre la Manta A par la Manta B après presque 500 000 exemplaires vendus. Dans la nouvelle série, la Berlinetta sera renouvellée.

Fiche technique :

Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 11 CV
Cylindrée : 1897 cm3
Alésage x course : 93 x 69,8 mm
Taux de compression : 9:1
Puissance maximale : 90 ch à 5100 tr/min
Couple maximal : 14,9 mkg à 2500 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports
Direction à crémaillère
Suspension av : roues indépendantes, leviers triangulaires supérieurs, leviers simples inférieurs, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : pont à cardan central, barre Panhard, stabilisateurs transversaux, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 434,3 cm
Largeur : 163,2 cm
Hauteur : 134,5 cm
Empattement : 242,6 cm
Voie av : 133,4 cm
Voie ar : 132,1 cm
Pneus av : 185/70 SR 13
Pneus ar : 185/70 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 171 km/h
0 à 100 km/h : 12,3 s
400 m D.A. : 18,1 s
1000 m D.A. : 33,7 s

Capacité du réservoir : 45 litres
Poids : 970 kg

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10 octobre 2020

Opel Manta B2 1800 S (1982-1988)

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(Le Trait, Seine-Maritime, août 2015)

En 1982, l'Opel Manta B est très légèrement redessinée. Les pare-chocs sont maintenant en plastique couleur caisse en remplacement des chromes. Les ouïes sur le nez sont doublées et le spoiler mieux intégré. Un béquet s'installe sur le haut de la porte du coffre.

La gamme est également épurée. Le 1200 sort du catalogue, en N et en S. La 1300 N devient Manta GT et la 1300 S prend le nom de Manta GT/J, un hommage à l'Opel GT/J. La 1600 N (60 ch) avait été abandonnée en 1981 et avec la rénovation de la Manta, c'est au tour du 1600 S de 75 ch de disparaître. La GT/E dispose toujours du moteur 2 litres de 110 ch. En juin 1982, la 1800 S vient s'intercaler avec ses 90 ch. Cette dernière devient alors le choix le plus judicieux, entre performance et prix.

Le conception du moteur est classique avec un arbre à cames en tête entraîné par courroie crantée. Relativement souple, le moteur se combine assez bien avec une boite à quatre rapports et permet une conduite sportive sans trop devoir cravacher la mécanique. Le confort est bon, mais la suspension est un peu sèche, en raison d'un essieu rigide à l'arrière. L'ensemble pointe à 175 km/h, une valeur dans la bonne moyenne à l'époque.

Souvent considérée comme une Ascona coupé (elle partage de nombreuses pièces avec la berline), la Manta B connaît une concurrence sévère. Entre sa rivale allemande, la Ford Capri dont le succès ne se dément pas, l'Alfa GTV dont le style est bien plus affûté et les performances bien meilleures, la Toyota Celica et son parfum d'exotisme, voilà qu'arrive la nouvelle Renault Fuego, plus moderne, plus confortable et moins chère !

Finalement, la Manta restera au catalogue jusqu'en 1988. Remplacée par la Calibra, la Manta aura été fabriquée à 557 000 exemplaires environ, et 33 115 exemplaires rien que pour la 1800 S !

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 9 CV
Cylindrée : 1796 cm3
Alésage x course : 84,8 x 79,5 mm
Taux de compression : 9,2:1
Puissance maximale : 90 ch à 5400 tr/min
Couple maximal : 14,6 mkg à 3000 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête, courroie crantée
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports
Direction à crémaillère :
Suspension av : roues indépendantes, triangles, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, bras tirés, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 445,5 cm
Largeur : 167,1 cm
Hauteur : 132,1 cm
Empattement : 251,7 cm
Voie av : 138 cm
Voie ar : 137,5 cm
Pneus av : 185/70 SR 13
Pneus ar : 185/70 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 175 km/h
Capacité du réservoir : 50 litres
Consommation moyenne : 10 l/100km
Poids : 1000 kg

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14 juillet 2019

Opel Frontera (1991-1998)

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(Duclair, Seine-Maritime, mai 2015)

A la fin des années 80, le 4x4 n'est plus seulement une niche de marché pour quelques constructeurs spécialisés. Pendant longtemps, Rover trônait seul en Europe avec le Land et le Range, seul ou presque face à Toyota et son J40, Datsun (devenu Nissan) et son Patrol, Mitsubishi et le Pajero. Pour les moins fortunés, la Lada Niva se révélait un très bon compromis, bien que peu à peu Suzuki parvient à lui arracher des parts de marché. Peu à peu sont arrivés Renault grâce au Cherokee, l'étrange Iltis de Volkswagen. Le Campagnola de Fiat se vend à peine et finalement, il ne reste que le Mercedes Classe G, qui est aussi cher que le Range, voire plus. Etonnament, chez les constructeurs généralistes, beaucoup ont fait l'impasse sur le 4x4 : Peugeot, Citroën, Ford pour sa gamme européenne et Opel.

Pourtant, le groupe General Motors possède de nombreuses autres marques qui, elles, proposent des 4x4. Et parmi l'une d'elles, Isuzu, qui commercialise le MU, aussi appelé Isuzu Amigo, Wizard, Cameo selon les marchés, mais aussi Chevrolet Frontera, Holden Frontera pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande ou encore Honda Passeport ! Bref, un véhicule international qui ne concerne pas l'Europe. Qu'à celà ne tienne, General Motors profite à Luton d'une ancienne usine anglaise de camionnettes Bedford pour y installer la production de ce 4x4 qui devra aller contrer les japonais et les spécialistes.

Le Frontera est lancé en novembre 1991. Il sera badgé Vauxhall en Angleterre et Opel pour le reste de l'Union Européenne. Il est disponible en deux carrosseries : 3 portes ("Frontera Sport", notre modèle) ou 5 portes. Le Frontera Sport peut recevoir un hard-top ou un toit souple à l'arrière.

Les carrosseries induisent le choix du moteur. Le Frontera Sport n'est proposé qu'avec un moteur 2 litres injection emprunté à l'Opel Omega. Pour la version 5 portes, le choix pouvait se porter sur un 2.4 litres essence (125 ch) ou un 2.3 litres Diesel Turbo (100 ch). Face aux 14 CV fiscaux de la version essence, le 2.3 TD a eu la plupart des suffrages de la clientèle.

Techniquement, le Frontera est d'une conception classique : roues avant indépendantes, train avant enclenchable et essieu rigide à l'arrière. Les angles d'attaque et de sortie sont plutôt bons et en version courte les capacités de franchissement sont excellentes.

En 1995, le Frontera reçoit son premier lifting. Les changements se situent à l'intérieur avec un nouveau tableau de bord. Les suspensions sont modifiées avec l'arrivée de ressorts hélicoïdaux. Mais surtout arrivent une nouvelle série de moteurs : le châssis court conserve le 2.0i mais peut enfin recevoir une Turbo Diesel, un 2.8 litres de 113 ch et 24,8 mkg de couple à bas régime, idéal pour le franchissement en douceur. Quant au châssis long, il délaisse le 2.4 litres essence pour un 2.2 injection moins gourmand et plus puissant (136 ch). Pour le Diesel, il obtient le même que celui du châssis court.

En 1997, ces moteurs Diesel sont remplacés par un 2.5 TDS d'origine VM Motori, le même que celui utilisé dans le Range Rover Turbo D.

En 1998, le Frontera laisse place à celui qu'on appelera Frontera B. La commercialisation du Frontera est un demi-succès. Arrivé trop tard sur le marché, il n'a sans doute pris que les restes. D'une conception trop rustique, il n'a pas sur montrer ses aptitudes. Finalement, Opel se retirera totalement du segment en 2003 et ne fera plus de 4x4. En revanche, Opel n'a pas manqué le mouvement actuel des SUV !

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 10 CV
Cylindrée : 1998 cm3
Alésage x course : 86 x 86 mm
Taux de compression : 9.2:1
Vilebrequin : 5 paliers
Puissance maximale : 115 ch à 5200 tr/min
Couple maximal : 16,9 mkg à 2600 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection
Type de transmission : 4x4 enclenchable
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à recirculation de billes
Suspension av : roues indépendantes
Suspension ar : essieu rigide
Longueur : 420,7 cm
Largeur : 178 cm
Hauteur : 171,8 cm
Empattement : 233 cm
Voie av : 148,5 cm
Voie ar : 149 cm
Pneus av : 255/65 R 16
Pneus ar : 255/65 R 16
Freins av : disques ventilés (257 mm)
Freins ar : tambours (254 mm)
Vitesse maximale : 160 km/h
0 à 100 km/h : 14,9 s
400 m.D.A. : 19,1 s
1000 m.D.A. : 35,9 s
Capacité du réservoir : 80 litres
Consommation moyenne sur route : 9 l/100km
Consommation moyenne sur autoroute : 13 l/100km
Consommation moyenne en cycle urbain : 11,9 l/100km
Volume du coffre : 300 litres
Poids : 1561 kg

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25 mai 2019

Opel Olympia OL38 (1937-1949)

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(Duclair, Château du Taillis, Seine-Maritime, mai 2015)

L'Opel Olympia est la première voiture monocoque du constructeur allemand. Si elle ressemble un peu à l'Opel 1.3 qu'elle remplace, sa nouvelle structure tout acier lui permet de gagner 180 kg sur la bascule.

Née en 1935, elle est encore équipée du petit moteur 1.3 à soupapes latérales de son ancêtre. Elle doit son nom à l'arrivée des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, tristement célèbres. Avec 24 ch, elle se situe dans la moyenne des voitures compactes de l'époque. Elle dispose d'une boite de vitesses à trois rapports et n'obtiendra un quatrième rapport qu'en 1937. Elle n'est proposée qu'en deux portes, cinq places, fermée ou découvrable (les montants latéraux restent en place). Elle vaut à l'époque 2500 ReischMarks, soit environ 11 000 € actuels.

En 1937, justement, elle est remplacée par une nouvelle version, dite OL38. Très légèrement restylée, elle reçoit cette nouvelle calandre ronde, faite d'une grille qui protège le radiateur, et non plus une grille qui est le radiateur lui-même. En résulte ce nez avancé, un peu trop long.

Autre changement, le moteur est désormais de 1.5 litres avec soupapes en tête. Sa puissance passe alors à 37 ch ce qui autorise une vitesse de pointe fulgurante de 112 km/h !! L'espace à bord est également amélioré avec l'accroissement de l'empattement de 6 cm, 9 cm en longueur et 7 cm en largeur. Une nouvelle version arrive en concession : la quatre porte et six glaces latérales, ce qui lui permet de se vanter d'être une limousine. Cette dernière, comme la version deux portes, est également proposée en voiture fermée ou découvrable.

La production est interrompue en 1940 suite au bombardement de l'usine de Rüsselheim. Elle ne reprend qu'en décembre 1947 après la reconstruction de l'usine et de l'outillage repris par General Motors. Seule la version deux portes fermée est proposée. Jusqu'en fin 1949, elle est produite à 25 952 exemplaires seulement, la faute sans doute à un prix élevé de 6 785 DMarks, soit environ 21 000 € actuels. Elle est remplacée par une nouvelle version en 1950 qui s'écoule à 160 000 exemplaires jusqu'en 1953.

Le nom Olympia est alors repris pour la nouvelle Olympia Rekord de 1953 à 1957 puis l'Olympia Rekord P1 de 1957 à 1960, avant de revenir en 1967 comme version luxueuse de l'Opel Kadett B.

Notons que le modèle présenté est équipé sur l'aile avant gauche d'un filtre à air qui semble permettre à la voiture d'affronter les sables du désert.

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16 mars 2019

Opel Ascona C 1.6 D (1981-1988)

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(Barentin, Seine-Maritime, février 2015)

Lorsque l'Ascona B cède la place à la version C en août 1981, plusieurs changements majeurs sont opérés. La ligne de la voiture est complètement retravaillée et aboutit à une berline très fluide, plutôt fade mais dont les dimensions intérieures sont en hausse.

A celà, une raison simple : l'Ascona C, comme la Kadett D passe à la traction, avec un moteur transversal, ce qui permet d'affecter tout le volume économisé aux passagers. Conçue sur la plateforme J de General Motors elle permet de partager nombre de pièces avec ses cousines américaines : Cadillac Cimarron, Buick Skyhawk, Oldsmobile Firenza, Pontiac J2000 entre autres. Avec un empattement long, elle privilégie la tenue de cap. Les dossiers des sièges sont parfois jugés trop bas à l'arrière pour que le confort soit suffisant, et la rigueur allemande du train arrière tend à secouer un peu les passagers arrière.

La nouvelle Ascona est pensée pour être à la fois économique à produire et donc moins chère à l'achat, et facile à réparer. Ainsi, il est possible de changer l'embrayage sans avoir à démonter la boite ! Plusieurs configurations sont possibles : berline trois volumes, berline 5 portes, berline deux portes, et pas de break. Quant à au coupé, il est assuré par l'Opel Manta. Notons que la version hatchback (5 portes) offre un volume de chargement inférieur en raison d'un coffre plus court de 5 cm ! Les finitions sont appelées Base, L, Berlina et SR.

Les motorisations sont nouvelles également, Les moteurs sont désormais à arbre à cames en tête, montés transversalement. On trouve en entrée de gamme moteur 1300 avec deux culasses possibles (N et S : 60 et 75 ch). Plus haut, deux moteurs 1600 haussent le ton (75 et 90 ch). Et l'on trouve ensuite un petit 1600 Diesel d'origine Isuzu qui remplace le 2000 D de la version précédente. A peine moins puissant (54 ch contre 58), il est surtout très économe en carburant, et affiche un petit 5 CV ! Il est bruyant, surtout à froid, assez peu énergique, mais il est inusable. Avec une boite à quatre rapports (cinq rapports en option), il se départit comme il peut de sa faible puissance, mais permet d'avancer sans peine dans le flot de la circulation. C'est à peu près tout ce dont il est capable. Les longs trajets, les longues routes, l'autoroute relèvent de la punition.

En 1982, un moteur 1800 fait son arrivée, avec une injection et 115 ch et boite cinq rapports. Cette dernière introduit une finition intérmédiaire, CD.

L'Ascona C sera revisitée plusieurs fois au cours de sa carrière ! En octobre 1984, la grille de calandre est modifiée, couleur caisse. De même ont été modifiés la sellerie, la console centrale, les enjoliveurs. Le panneau arrière a été modifié pour accueillir des feux qui remplissent l'espace. Les retroviseurs extérieurs sont réglables depuis l'intérieur et le volant ajustable en hauteur. Les finitions deviennent LS, GL, GLS, CD et GT. L'année suivante un moteur 1800 catalysé est proposé, avec 100 ch.

En août 1986, dernière cure de jouvence pour l'Ascona. La nouvelle calandre semble plus lisse, mieux intégrée (notre modèle). Les feux arrière sont  maintenant sombres. Les clignotant avant sont blancs avec une ampoule orange. Quelques déflécteurs deci-dela donnent le change. Deux nouveaux moteurs catalysés sont proposés : 1.6 de 75 ch ou 2.0 litres de 115 ch. Le 1300 passe à la trappe. La finition CD est supprimée.

En 1987, un moteur 2.0 litres de 130 ch fait son apparition. uniquement en finition GT.

Enfin, en octobre 1988, la production de l'Ascona cesse, définitivement en Europe. Les usines de Bochum, Anvers et Luton se tournent vers la production de la nouvelle Opel Vectra tandis que l'Ascona survit encore quelques années au Brésil. L'Ascona C aura été produite à 1 721 647 exemplaires et a été la voiture la plus vendue en Allemagne pendant plusieurs années. Elle a été commercialisée sous le nom de Vauxhall Cavalier en Angleterre et Chevrolet Monza en Amérique Latine. Quelques rares cabriolets ont également été produits. On parle de 3000 voitures produites par différents carrossiers.

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne d'origine Isuzu, Diesel
Emplacement : transversal, avant
Puissance fiscale : 5 CV
Cylindrée : 1598 cm3
Alésage x course : 80 x 79,5 mm
Taux de compression : 23:1
Vilebrequin : 5 paliers
Puissance maximale : 54 ch à 4600 tr/min
Couple maximal : 9,8 mkg à 2400 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection indirecte
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Diamètre de braquage : 10,95 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, barre antiroulis, resorts hélicoïdaux
Longueur : 433,6 cm
Largeur : 166,8 cm
Hauteur : 139,5 cm
Empattement : 257,4 cm
Voie av : 140,6 cm
Voie ar : 140,6 cm
Garde au sol : 14,8 cm
Pneus av : 165 SR 13
Pneus ar : 165 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tabmours
Vitesse maximale : 141 km/h
0 à 100 km/h : 20 s
Capacité du réservoir : 61 litres
Volume du coffre : 510 litres
Cx : 0.39
Poids : 1015 kg

 

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10 février 2019

Opel Monterey (1999-2002)

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(Le Trait, Seine-Maritime, décembre 2014)

L'Opel Monterey a été commercialisé en Europe en même temps que le modèle dont il est issu subissait un lifting. En effet, le véhicule original est l'Isuzu Trooper, un modèle conçu pour contrecarer les ambitions du Nissan Patrol ou du Mutsibishi Pajero. Ce modèle, lancé en 1981, a eu une carrière de 10 ans, avant d'être rénové intégralement afin de correspondre aux standards des années 90. En 1998, il s'offre un petit toilettage et intègre la marque Opel, qui appartient, comme Isuzu, au groupe General Motors. Selon les marchés, il s'appelle Chevrolet Trooper, Isuzu Trooper, HSV Jackaroo,  ou même Subaru Bighorn.

Comme son double nippon, il offre deux carrosseries en trois portes et cinq places à empattement court, ou un empattement long, 5 portes et au choix 5 ou 7 places. Techniquement, c'est un 4x4 enclenchable. Il dispose de roues indépendantes à l'avant avec des doubles triangles et un essieu rigide à l'arrière. Pour la motorisation, le choix est simple avec un V6 essence de 3.5 litres de 215 ch, un Diesel Turbo de 3.1 litres qui développe 115 ch ou un autre moteur Diesel Turbo de 3.0 litres et 159 ch. La boite est à 5 rapports avec réducteur, mais il est possible d'opter pour une boite automatique à 4 rapports. Les trois moteurs proposent un couple intéressant pour le franchissement, permettant de passer les obstacles sans forcer.

C'est d'ailleurs un des points qui a couté sa carrière à l'Isuzu Trooper. La presse américaine a longuement relayé des plaintes d'acheteurs qui s'étaient retournés avec leur véhicule. Bien que confirmé conforme aux tests de la National Traffic Administration (NHTSA), la réputation du Trooper étaient entachée et rien n'a changé. Pour la version européenne, le Monterey n'a pas bénéficié de publicité et il n'a pas connu une grande diffusion. Sans doute l'existence du Frontera n'a pas encouragé le réseau à développer le Monterey.

Sa commercialisation est arrêtée en 2002, même si elle continue sur d'autres marchés jusqu'en 2005. Il est remplacé aux USA et en Asie par l'Isuzu Axiom plus moderne et moins volumineux, et par l'Isuzu Ascender, lui-même un GMC Envoy rebadgé.

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