Citroën B14 (1926-1928)
(Retro-en-Caux, Doudeville, Seine-Maritime, juillet 2009)
Cette Citroën succède à la Citroën B12 en 1926. L'appellation B13 a été volontairement évitée par André Citroën afin de ne pas susciter de superstitions. Vantée comme 10 CV fiscaux, elle n'en faisait en réalité que 9.
Elle présente un certain nombre de nouveautés qui représentent une réelle avancée technique :
- la carrosserie est entièrement en acier, abandonnant le bois.
- la commande de frein se fait au pied et agit sur les quatre roues. Un servomoteur permet d'en augmenter encore l'efficacité dès 1927 (B14F et B14G, modèle gris)
- la boite de vitesse comporte 3 rapports avec la première non synchronisée.
Un moteur à longue course (70 X 100 mm) de 1600 cm3 offre 22 chevaux à 2300 tr/min. La cylindrée est donc augmentée par rapport à la B12, de 1327 à 1359 cm3. Les parois des cylindres sont renforcées par "dudgeonnage", procédé consistant à comprimer les parois afin d'en augmenter la dureté.
La B14 atteint l'honorable vitesse de 80 km/h. La B14G (1928) se distingue par ses ouïes sur toute la longueur du capot.
D'un prix assez compétitif, cette voiture se vendra à 110 000 exemplaires en seulement deux ans, la C4 lui succédant dès 1928.