Audi 100 C3 1.9 (1982-1984)
(Caudebec-en-Caux, Seine-Maritime, mars 2016)
En montant d'un cran dans la gamme de l'Audi 100 C3, le client trouve également un autre type de moteur. Si la paternité du moteur 5-cylindres revient à Mercedes avec ses Diesel (300 D W123 par exemple), Audi est le premier constructeur à proposer une mécanique à 5 cylindres essence.
Afin de monter en gamme dans l'Audi 100 C2, il fallait trouver un compromis entre un banal 4 cylindres ou un lourd et encombrant 6 cylindres. C'est ainsi que les ingénieurs d'Audi font naître le moteur 2.1 litres de 136 ch, un moteur au son envoutant, souple et rond. Sa géométrie ne fut pas facile à dompter en particulier la séquence d'allumage pour éviter les vibrations d'un moteur qui fait tourner un nombre de cylindres différent à chaque tour. Mais avec 136 ch, presque 19 mkg de couple, il est très à son avantage par rapport à ses concurrents à 6 cylindres et plus économique que celui de la BMW 520i ou la Mercedes 230 E. On le retrouvera dans plusieurs configurations, y compris turbocompressées dans les Audi 200 et Audi quattro et même en Groupe B où les versions à plus de 500 ch font encore le bonheur des amateurs du fanstastque bruit de ce moteur.
Et Audi construit ainsi petit à petit son projet pour devenir une alternative à Mercedes et BMW. Juste au dessus du petit 4-cylindres de 75 ch, la marque allemande propose désormais un 5-cylindres essence de 1.9 et tout juste 100 ch. Avec cet équipement, la voiture sort du lot, propose une mécanique originale et souple qui permet de rouler aux allures légales en tout confort et autorise 170 km/h en pointe, une valeur moyenne à l'époque. Pour ceux qui veulent mieux, il y a la 2.1 et ses 136 ch avec l'injection. On peut constater que la finition est assez peu riche. Notre modèle ne dispose ni des vitres électriques, ni même d'un compte-tour !!
En 1984, la gamme des moteurs évolue. Le petit 4 cylindres de 75 ch est porté à 90 ch. Le petit 5-cylindres de 1.9 passe à 2 litres pour 115 ch. Quand au 2.1 il passe à 2.2 pour 138 ch. Cette dernière est aussi disponible en version "quattro", avec transmission intégrale permanente, sans oublier les déclinaisons "Avant".
La gamme reste quasi inchangée jusqu'en 1988, sauf l'apparition de la série limitée "Ascott" et l'évolution du moteur 2.2 en 2.3 E.. Avec de menus changements esthétiques extérieurs, un nouvel intérieur très réussi, Audi va réussir à faire augmenter la qualité perçue de façon assez spectaculaire et réussir le pari du prémium. La 100 C3 va permettre ainsi la transition avec la 100 C4 en 1991 et gagner encore quelques briques dans la construction d'un projet vers le haut de gamme.
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : CV
Cylindrée : 1921 cm3
Alésage x course : 79,5 x 77,4 mm
Taux de compression : 10:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 100 ch à 5500 tr/min
Couple maximal : 14,9 mkg à 3300 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : carburateur
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Diamètre de braquage : 11,3 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangle inférieur, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : bras radiaux, bras tirés, barre Panhard, barre antiroullis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 468 cm
Largeur : 177 cm
Hauteur : 139 cm
Empattement : 268 cm
Voie av : 147 cm
Voie ar : 144 cm
Garde au sol : 13 cm
Pneus av : 185/70 R 14
Pneus ar : 185/70 R 14
Freins av : disques (256 mm)
Freins ar : tambours (245 mm)
Vitesse maximale : 170 km/h
Poids : 1170 kg
Mercedes 300 GD W460 (1979-1991)
(Yvetot, Seine-Maritime, septembre 2015)
Dans la gamme des "Geländewagen", le Mercedes 300 GD est sans doute le meilleur compromis de l'époque. Il fait la part entre la puissance et l'économie.
Affublé du moteur 5-cylindres de la 300 D, il dispose d'une puissance suffisante pour pouvoir circuler à l'aise sans devoir cravacher ou patienter, et d'un couple onctueux de 17,4 mkg à 2400 tr/min. Ainsi, il tient la cadence sur la route sans être trop handicapé par son poids de 1900 kg et son couple permet de mieux exploiter ses capacités de franchissement. Par rapport au 240 GD, il tient des valeurs raisonnables en termes de reprises ou de vitesse de pointe. Certes, les 137 km/h en pointe ne feront pas rêver, mais feront oublier les 122 km/h de la version 4-cylindres Diesel.
Certes, par rapport aux versions essence, il ne fait pas le poids. Les 156 ch du 280 GE transforment le 4X4 de manière radicale et lui donnent des performances à la hauteur des berlines. Mais il faut alors compter sur une consommation de plus de 15 litres aux cent kilomètres voire plus de 20 l/100 en ville, contre une douzaine pour le 5-cylindres Diesel.
Quant au 230 GE, malgré ses 125 ch, ses performances sont proches du 300 GD, la consommation en plus. Rajoutons le prix du gazole très attractif à l'époque, le 300 GD s'est vite trouvé comme le meilleur choix dans la gamme en dépit d'un prix d'achat un peu élevé.
En 1989, l'arrivée du 250 GD, à 5 cylindres également et 84 ch offrent alors un nouveau compromis. Mais en raison d'une boite courte pour sauver les accélérations, la vitesse de pointe se limite à 127 km/h. La consommation en baisse (environ 10 litres aux cent) tient d'argument en faveur de cette motorisation.
En 1991, après la refonte de la gamme, c'est le 300 GD à 6 cylindres qui prend le relai, et ses 113 ch donnent un nouveau souffle à la machine. Les évolutions ultérieures viendront lui apporter, outre la transmission intégrale permanente en 1989, des moteurs Common Rail (CDI) qui viendront lui donner la puissance et le couple dont les versions de base manquaient. La version 240 GD disparaît avec le restylage de 1989. Entre 2004 et 2012, la version 55 AMG dispose d'un moteur de 507 chevaux, mais qui dépasse largement les capacités du châssis. Il atteint 210 km/h et le 100 km/h en 5,6 secondes. Depuis 2018, une refonte du modèle a été opérée. Si l'allure reste la même, le châssis, les moteurs, l'équipement ont été toralement revus.
Fiche technique :
Moteur : 5 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 12
Cylindrée : 2988 cm3
Alésage x course : 91 x 92,4 mm
Taux de compression : 21:1
Puissance maximale : 88 ch à 4400 tr/min
Couple maximal : 17,5 mkg à 2400 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection indirecte, pompe
Type de transmission : 4x4 enclenchable
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports + réducteur
Direction à recirculation de billes
Diamètre de braquage : 11,4 m
Suspension av : essieu rigide, bras longitudinaux et transversaux, barre stabilisatrice, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, bras longitudinaux et transversaux, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 395 cm
Largeur : 170 cm
Hauteur : 195 cm
Empattement : 240 cm
Voie av : 143 cm
Voie ar : 143 cm
Garde au sol : 21,5 cm
Pneus av : 215 R16
Pneus ar : 215 R16
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 137 km/h
Volume du coffre : 745 litres
Capacité du réservoir : 75 litres
Consommation moyenne : 12 l/100Km
Poids : 1885 kg
Audi Coupé (1988-1996)
(Saint-Cyprien, Dordogne, juillet 2015)
L'Audi Coupé remplace l'Audi Coupé GT en septembre 1988. Ce coupé adopte le code stylistique instauré par l'Audi 80 B3 en 1986. La voiture reprend l'avant de la berline et profite d'un nouvel arrière et d'une nouvelle suspension à l'avant qui sera réutilisée plus tard par la génération B4. A l'arrière, le train est issu de la version précédente, élargi de 11 mm.
Au départ, cette nouvelle version appelée "8B" n'est disponible qu'avec le moteur 4 cylindres de 115 ch ou le 5 cylindres de 2226 cm3 de 136 ch (notre modèle), tous les deux issus du Coupé GT. Seul le 5-cylindres peut profiter de la transmission quattro. Ce moteur n'est pas disponible en Allemagne car non catalysé. Sur son marché intérieur, c'est le moteur suivant qui est utilisé depuis le début.
En effet, en février 1989, le moteur 2226 cm3 est remplacé par un moteur de 2309 cm3 de 133 ch équipé d'un pot catalytique. Il est aussi dédoublé par un moteur à 4 soupapes par cylindres (soit 20 au total), Ce dernier, issu de l'Audi 90, développe 160 ch, puis 170 ch à partir de l'année suivante.
L'Audi Coupé est alors un très bon choix qui permet de se régaler du son du moteur 5-cylindres, du confort d'un véhicule comportant quatre véritables places et le volume de bagage associé, et d'un comportement routier aux allures sportives. Polyvalent, ce coupé dispose d'un hayon arrière et de sièges arrière rabattables.
En septembre 1990 apparaît le Coupé S2, inaugurant la série des "S". Version plus musclée encore, elle se veut le pendant de la feue quattro des années 80. Sur la base du moteur 2226 cm3, d'une culasse 20 soupapes et d'un turbo, l'engin développe 220 ch et sa vitesse de pointe est alors de 243 km/h et le 0 à 100 km/h s'effectue en seulement 6,5 secondes. Elle est déjà équipée de la future calandre de l'Audi 80 B4.
Avec l'arrivée de l'Audi 80 B4 en juillet 1991, l'Audi Coupé suit le mouvement avec l'adoption du même avant.
En septembre 1991, c'est l'entrée en lice du V6 de 2.8 litres de 175 ch.
Août 1992, c'est l'arrivée d'un 4-cylindres 16 soupapes de 1.8 litres et 140 ch et un V6 de 2.6 et 150 ch, Les 5-cylindres n'ont plus tellement d'intérêt, hormis leur bruit. La version 20 soupapes n'est plus au catalogue à partir de décembre de la même année. La version 10 soupapes restera au catalogue jusqu'à la fin de la carrière du coupé.
En octobre 1992, la S2 avec une modification de l'injection, l'attribution d'une bobine d'allumage par bougie, atteint 230 ch. Grâce à la nouvelle boite 6, le 0 à 100 descend à moins de 6 secondes et la vitesse de pointe tutoie les 250 km/h (248 ou 250 selon les sources). Le comportement est incisif, la voiture vire à plat et rien ne semble pouvoir la perturber. Le couple donne l'impression de ne jamais manquer de puissance quelque soit le régime, et l'équilibre de la voiture impressionne.
Fin 1995, les S2 ne sont plus produites. La RS2 offre des prestations nettement supérieures. A la fin de l'année 1996, il n'y a plus de Coupé dans la gamme Audi. Il faudra attendre 2007 pour que l'Audi A5 vienne prendre le rôle du coupé routier à quatre places. Mais chez Audi on pense déjà à une bifurcation sur la notion de coupé sportif : l'Audi TT.
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 2226 cm3
Alésage x course : 81 x 86,4 mm
Taux de compression : 10:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 136 ch à 5700 tr/min
Couple maximal : 19 mkg à 3500 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection KE-Jetronic Bosch
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère, assistée
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : roues indépendantes type McPherson, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 440,4 cm
Largeur : 172,2 cm
Hauteur : 134 cm
Empattement : 134,4 cm
Voie av : 146,1 cm
Voie ar : 149,4 cm
Pneus av : 205/60 R 15
Pneus ar : 205/60 R 15
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 205 km/h
Capacité du réservoir : 70 litres
Volume du coffre : 300 litres
Poids : 1350 kg
Audi 100 C4 2.4D (1992-1994)
(Saint-Cyprien, Dordogne, juillet 2015)
En passant de l'Audi 100 C3 à l'Audi 100 C4, la marque aux quatre anneaux a réussi son pari : passer d'une marque généraliste à une marque premium. Pourtant, il n'y a pas de grands changements d'une voiture à l'autre et si l'on y regarde attentivement, la C4 n'est en définitive qu'un restylage profond de la C3. En effet, la nouvelle C4 reprend le soubassement de la génération précédente avec très peu de différences. Mais c'est une vision de ce que doit être la voiture qui transforme l'essai.
Dès le premier regard, la 100 C4 se démarque des générations précédentes. Hormis la 100 C2 qui avait un charme particulier, spécialement avec la calandre quatre phares encastée de la 200 5E, les C1 et C3 étaient d'une fadeur assez exceptionnelle. La C4 se pose toute en rondeurs, en volumes, sans sortir de la sobriété de mise ni de la dynamique qui est nécessaire à l'image de la marque. Les proportions sont harmonieuses et les porte-à-faux donnent la juste mesure entre un volume qui offre la stature et un équilibre qui rappelle la dynamique. La lignée n'est pas perdue avec la génération précédente, mais cette réécriture tranche avec la sobriété qui avait prévalu. Sans sortir de la discrétion, le trait est plus sophistiqué et chatoyant à l'oeil. En deux mots, elle fait nettement plus cossue et plus dynamique.
Et à l'intérieur, elle a été imaginée dans le même état d'esprit. Si la C3 se voulait à la fois moderne et sobre, solide et fonctionnelle, elle n'en demeurait pas moins triste et un peu austère. On ressentait les habitudes héritées de Volkswagen et cette abondance de plastiques noirs, certes solides, mais qui ne participent pas à égayer l'ambiance. Là encore, la réécriture a su se garder des mauvaises habitudes et le design intérieur parvient à quitter l'austérité germanique. Les matières utilisées n'évoquent plus ce plastique noir luisant des générations précédentes et leur qualité a franchi un cran supérieur. La longue planche de bord arbore une large casquette qui s'étend par dessus les instruments centraux (température et pression d'huile, voltmètre, sur les finitions les mieux équipées). Au centre, la console s'est un peu épaissie et arrondie. On y retrouve très classiquement les buses d'aération, quelques commandes habituelles (warning, dégivrage arrière, hauteur des phares, anti-brouillards, réglage des rétroviseurs extérieur), l'auto-radio, l'allume-cigare et les commandes du chauffage (voire de la climatisation), plus quelques rangements. Mais l'ensemble est loin de cette austérité dénuée de charme des années passées, et l'agencement ou le design donnent l'impression de se rapprocher des meilleurs, c'est à dire Mercedes et BMW.
Pour la partie mécanique, il n'y a pas de profonds changements. On retrouve les moteurs essence à 4 et 5 cylindres qui équipaient la génération précédente. Mais d'autres font leur apparition : d'abord un nouveau V6 ouvert à 90° de 2.8 litres et 174 ch est proposé, de quoi enfin rivaliser avec une Classe E ou une Série 5. Ce groupe est ensuite rejoint par sa version 2.6 litres et 150 ch. Ensuite, la 100 S4 (qui deviendra S6 dans la génération suivante) bénéficie d'une nouvelle configuration du moteur 2.2 litres turbo qui passe de 165 à 230 ch, remplacé en 1992 par le V8 de 4.2 de l'Audi V8.
Enfin, deux moteurs diesel sont de la partie. Ce sont deux moteurs à 5 cylindres de 2.4 et 2.5 litres de cylindrée. Le premier, issu de la C3 (voir ici un C3 Avant) fournit 82 ch qui sont un peu justes pour le poids de la berline (notre modèle). Mais le second, à partir de 1991 dans la C3 égalemebt, dispose d'une nouvelle technologie étrennée par Fiat sur la Croma, et améliorée par VAG : l'injection directe avec l'Audi 100 2.5 TDI.
A la fin de 1994, Audi s'apercevant que l'objectif escompté a été atteint, la gamme des Audi 80, 100 et V8 est rebaptisée pour laisser place respectivement aux A4, A6, A8 et leurs déclinaison sportive où le S remplace le A, ou ultra sportive intitulée RS. C'est donc une Audi 100 C4 très légèrement restylée qui entame le renouveau d'Audi sans le segment premium sous le label "A6" à la fin de 1994.
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement :
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 2370 cm3
Alésage x course : 79,5 x 95,5 mm
Taux de compression : NC
Puissance maximale : 82 ch à 4400 tr/min
Couple maximal : 16,7 mkg à 2400 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection indirecte
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère, assistée
Suspension av : pseudo McPherson
Suspension ar : essieu semi-rigide
Longueur : 479 cm
Largeur : 178 cm
Hauteur : 144,3 cm
Empattement : 269 cm
Voie av : 152,6 cm
Voie ar : 152,4 cm
Pneus av : 195/65 TR15
Pneus ar : 195/65 TR15
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 169 km/h
0 à 100 km/h : 18,4 s
400 m.D.A. : 20,5 s
1000 m.D.A. : 38,4 s
Capacité du réservoir : 80 litres
Consommation moyenne sur route : 7,5 l/100km
Consommation moyenne sur autoroute : 8,8 l/100km
Consommation moyenne en cycle urbain : 9,4 l/100km
Volume du coffre : 510 litres
Poids : 1385 kg
Audi 100 C3 2.3 E (1988-1990)
A l'opposé de la version de base de l'Audi 100 C3 avec son moteur 4-cylindres de 1.8 litres et 75 ch, l'Audi 100 2.3 E arbore un tout autre positionnement. Il n'est pas question de voiture économique et familiale, mais de voiture performante et de haut de gamme. Audi vient tout droit affronter les références du segment que sont les Mercedes W123 et BMW Série 5.
L'Audi 100 subit une très légere cure de rajeunissement en janvier 1988. Principalement, il s'agit de la modificaton des poignées de portes qui deviennent intégrées. Entre les blocs optiques arrière, une plaque intégrée fait son apparition. A l'intérieur, la planche de bord est modifiée, en s'arrondissant un peu. Les compteurs et cadrans approchent le design créé par Porsche. Les sigles de finition (CC, CS, CD) disparaîssent et ne subsiste que la cylindrée du moteur sur la malle arrière.
Jusque là, le rôle du haut de gamme était tenu par la 2.2 dont les 136 chevaux apportaient déjà satisfaction. Mais l'arrivée du catalyseur a incité Audi à proposer une version réalésée qui permet de maintenir la puissance à 136 ch. A l'été 1988, sur le marché français, le 2.3 E fait alors son apparition. Il est tout aussi souple et agréable que le 2.2 litres, et offre cette sonorité ravissante du 5-cylindres.
L'Audi 100 2.3 E est alors une berline capable d'effectuer le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes et de dépasser la barre symbolique des 200 km/h en vitesse de pointe. Le moteur est onctueux, plein, disponible à tous les étages. Il ronronne à faible régime et montre sa vraie nature dans les tours. Un régal auditif. Qui plus est, il est fiable et robuste. En revanche, il est assez gourmand, surtout si on l'incite à chanter. Mais à vitesse stabilisée sur route, il est possible de ne pas dépasser les 7 l/100.
Pour ceux qui auraient voulu encore plus de performance, la 2.2 turbo est encore au catalogue, avec ses 165 ch. Et pour ceux qui en voudraient encore plus, il y a l'Audi 200 !
L'Audi 100 C3 rend les armes à la fin de l'année 1990. Elle est remplacée par la 100 C4 qui reprend bon nombre de parties techniques de la C3. Elle est ensuite rebaptisée A6 en 1994.
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 2309 cm3
Alésage x course : 82,5 x 86,4 mm
Taux de compression : 10:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 136 ch à 5500 tr/min
Couple maximal : 19,2 mkg à 3000 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Diamètre de braquage : 11,5 mètres
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : bras tirés, barre Panhard, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 479,3 cm
Largeur : 181,4 cm
Hauteur : 142,2 cm
Empattement : 268,7 cm
Voie av : 146,8 cm
Voie ar : 146,7 cm
Pneus av : 185/70 R 14
Pneus ar : 185/70 R 14
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 201 km/h
0 à 100 km/h : 9,8 s
Capacité du réservoir : 80 litres
Consommation moyenne en circuit urbain : 11,4 l/100km
Consommation moyenne en circuit extra-urbain : 6,7 l/100km
Consommation moyenne en cycle mixte : 8,9 l/100km
Volume du coffre : 610 litres
Cx : 0.32
Poids : 1250 kg
Mercedes 250 TD S124 (1985-1989)
(Caudebec-en-Caux, Seine-Maritime, août 2013)
La version break dérivée de la Mercedes W124 est présentée au Salon de Francfort en septembre 1985. Il a été conçu pour offrir une alternative à la berline qui ne sacrifie rien au confort et qui offre un volume utile important, façon de répondre à l'insolent succès de la Volvo 245. On retrouve ainsi strictement à l'identique la partie avant de la berline, y compris à l'intérieur et seule la partie arrière et son ouvrant a été changée. L'ensemble a été conçu pour offrir un plancher plat ce qui a nécessité de rehausser la banquette arrière de près de 10 cm ! Elle pouvait recevoir une banquette supplémentaire amovible à l'arrière qui la transformait en véhicule à 7 places. Alors que ce n'était qu'une option sur la berline, le break dispose en série d'un amortissment arrière oléopneumatique, ce qui lui permet d'avoir, à l'instar d'une Citroën, une assiette constante quelle que soit la charge.
La S124 (dérivé break de la W124) est commercialisé avec des moteurs essence et Diesel ces derniers étant également proposés en version atmosphérique ou turbocompressée. Ce sont les mêmes que celles de la berline hormis les versions V8 arrivées sur le tard. Evidemment, par leur solidité et leur faibilité, les moteurs Diesel ont eu la faveur de nombre de clients séduits également par l'appétit d'oiseau du moteur eu égard au gabarit de l'engin. Si l'Allemagne a disposé d'une 200 TD à moteur 4-cylindres, les autres marchés n'ont eu droit qu'au 250 TD à moteur 5-cylindres, au 300 TD à moteur 6-cylindres, et 300 TD Turbo pour la version turbocompressée de ce dernier. Attention, le T signifie Touring et non turbo. D'autres marché ont également profité d'une 250 TD Turbo, non disponible en France.
La 250 TD dispose à sa sortie de 90 ch bien placides et d'un couple mollasson d'environ 16 mkg à 2800 tr/min. Elle n'a absolument rien de sportif, mais se révèle infatigable. Elle peut rouler indéfiniment, tracter autant que possible, une véritable bête de somme. Bien entretenu, le moteur peut parcourir un demi-million de kilomètres sans souffrir trop et finalement, les breaks de cette époque ont plutôt bien vieilli. Leur mobilier interieur se tient correctement, la sellerie, les matériaux n'ont pas souffert outre mesure des outrages du temps. Avec le temps, elle a acquis la réputation de solidité et de fiabilité hors du commun.
En février 1989, la S124 suit le mouvement de la W124 et entre dans une seconde phase avec de menues modifications esthétique. La 250 TD obtient quelques chevaux de plus (94 ch). En juillet 1993, à l'occasion du changement de nomenclature chez Mercedes la nouvelle E 250 D break propose alors 113 ch. Elle est produite ainsi jusqu'en février 1996, à 59 353 exemplaires pour la seule 250 TD ! Elle est ensuite remplacée par la S210.
Pour en savoir plus : W124.org
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 2497 cm3
Alésage x course : 87 x 84 mm
Taux de compression : 22:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 90 ch à 4600 tr/min
Couple maximal : 15,7 mkg à 2800 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection indirecte Bosch
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à recirculation de billes, assistée
Diamètre de braquage : 11,27 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : multibras
Longueur : 476,5 cm
Largeur : 174 cm
Hauteur : 149 cm
Empattement : 280 cm
Voie av : 149,7 cm
Voie ar : 148,8 cm
Pneus av : 195/65 R15 91T
Pneus ar : 195/65 R15 91T
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 165 km/h
0 à 100 km/h : 17,6 s
Capacité du réservoir : 70 litres
Consommation moyenne à 90 km/h : 5,8 l/100km
Consommation moyenne à 120 km/h : 7,8 l/100km
Consommation moyenne en cycle urbain : 9,5 l/100km
Poids : 1440 kg
Audi quattro (1981-1986)
(Les Monts de la Locomotion, Bernay, Eure, mai 2013)
Dans l'histoire d'Audi, il y a aura eu un avant et un après Quattro, et cette transition est étroitement liée à un homme, passionné d'automobile : Ferdinand Piech, petit-fils du grand Ferdinand Porsche.
Nommé en 1973 chez Audi, Piech comprend très vite que l'image d'Audi doit être changée. En 1964, VAG rachète les parts d'Auto-Union à Daimler-Benz ce qui inclut l'usine d'Ingolstadt, les marques DKW et Audi. Dès 1965, VAG exhume la marque Audi pour commercialiser des DKW et conserve l'emblème d'Auto-Union, les quatre anneaux symbolisant les quatre marques qui avaient fusionné dans l'entre-deux-guerres : Audi, Horch, DKW et Wanderer. En 1969, Audi rachète NSU qui est très pointu sur les transmissions à l'avant. VAG pioche alors des travaux d'Audi qui utilise les technologies de NSU et se sert de l'Audi 50 pour créer la Polo, de l'Audi 80 pour mettre en chantier la Passat (ici une Passat II). Si bien que les voitures les plus innovantes sont phagocitées par Volkswagen, tandis que l'image d'Audi se dévalorise. Audi passe pour une marque un peu désuète, aux modèles sans charme, mais qui se distingue par un sérieux et une qualité sans reproche. C'est là que Piech intervient.
En 1973, Piech créée un département sport dans l'usine d'Ingolstadt. Passionné de sport automobile (il est réputé pour avoir un bon coup de volant), il sait que la modernisation de l'image de la marque ne peut passer que par la compétition. Mais le budget interdit la Formule 1 et, de toute façon, Piech sait que la meilleure voie, c'est le rallye. On n'y cultive pas seulement une image de marque, on met en marche des modèles auxquels Monsieur Toutlemonde peut s'identifier. Et là, Piech montre ses talents à créer à partir des élements qu'il a sous la main, et innover quand c'est nécessaire.
Pendant un voyage en Laponie, Piech se souvient qu'à la fin des années 60, un constructeur anglais, Jensen (connu pour sa fabuleuse Interceptor), avait mis au point une Jensen FF, à quatre roues motrices. C'était la première sportive à transmission intégrale, mais elle ne fut commercialisée qu'à 320 exemplaires, la faute à un prix déraisonnable et un V8 gargantuesque. Toutefois, l'idée de cette transmission intégrale plait bien à l'équipe que Ferdinand Piech a formée autour de lui et en particulier Jörg Bensinger. Un premier prototype est construit sur une base d'Audi 80 avec une transmission de Volkswagen Iltis et motorisé par un 4-cylindres de série. L'engin convainc la direction de se lancer dans l'aventure et aussitîôt un second prototype est construit mais avec un moteur de 280 ch. Le succès de l'Iltis au Paris-Dakar 1980 motorisé par un 5-cylindres Audi convainc les dirigeants de mettre en production la future Audi quattro.
Dans les cartons à dessin d'Audi figure le Coupé GT, un dérivé coupé de l'Audi 80 B2 qui doit succéder à l'Audi Coupé S. C'est la carrosserie de cette future voiture qui sera utilisée, jusqu'à son équipement intérieur. Il faut néanmoins adapter les pare-chocs et renfler les ailes pour laisser passer les voies élargies de la quattro (sans majuscule). Les trains roulants sont justement empruntés à la 200 5T (ou 200 turbo, version musclée et premium de la 100 C2) qui est jusque là la voiture la plus puissante du groupe. Pour le train arrière, c'est un train avant de 200 turbo qui est retourné de 180°. La barre stabilisatrice est simplement d'une section moins importante et des points de fixations spécifiques ont été installés. On installe également une boite de 200 5T avec un rapport de 5è rallongé pour améliorer la vitesse de pointe. Mais pour pouvoir créer une transmission intégrale, il faut deux sorties. L'idée géniale provient de l'ingénieur Franz Tengler qui imagina de créer un arbre secondaire creux autorisant la transmission du couple dans deux directions. L’extrémité de cet arbre entraîne un différentiel inter-ponts à blocage manuel intégré à la boîte. Ce blocage s’effectue via un levier situé dans l’habitacle. A l'intérieur du tube creux, l'arbre de transmission retourne du différentiel central au différentiel avant. Ainsi 50% de la force motrice est transmise au train arrière. Le système est simple, fiable, léger, peu emcombrant. On continue à emprunter des pièces existantes : le différentiel central est un différentiel avant d'Audi 50 (donc de Polo), les autres (avant et arrière) empruntés à l'Iltis. D'ailleurs on peut bloquer le différentiel central ou arrière depuis une commande située au pied de la console centrale. En conduite sportive et à haute vitesse, il est d'ailleurs recommandé de bloquer le différentiel central, ce qui peut se faire en roulant. Les freins sont également repris sur la 200 5T, mais ils sont un peu faibles pour les performances de l'engin.
Car le moteur aussi a été récupéré de la 5T. Mais ce 5-cylindres lui-même dérivé d'un 4-cylindres maison, a été retravaillé par l'équipe de Piech. Moins encombrant et moins lourd qu'un 6-cylindres, plus coupleux qu'un 4-cylindres, ses avantages sont conséquents, sans compter un des plus jolis bruits de l'histoire de l'automobile. En modifiant l'admission, l'échappement, en corrigeant le débit d'air, la pression du turbo, le taux de compression, Audi extirpe 200 ch de l'engin, contre 170 ch dans l'Audi 200 5T. Le moteur se révèle très brutal, avec un fonctionnement on/off (ou effet coup de pied au cul) qui met en branle d'un seul coup les presque 30 mkg ! En outre, il est très gourmand.
La quattro (qui deviendra ur-quattro (ur signifiant authentique, original) pour la différencier des Coupé GT et des berlines équipées de la transmission Quattro) est présentée en mars 1980 et commercialisée à partir de septembre, soit six mois avant le Coupé GT. Pour la production, Piech a débauché des lignes de montage de l'Iltis les 100 meilleurs ouvriers. Toutes les voitures sont fabriquées à la main, en une quarantaine d'heure. Chaque voiture part ensuite pour subir une série de tests. L'intérieur de la voiture ressemble à s'y méprendre à l'Audi Coupé GT, si ce n'est la commande de blocage des différentiels au pied de la console, le pédalier alu ou les teintes vert et gris des garnitures et de la sellerie (sauf intérieur cuir).
Audi n'avait prévu de produire que quelques centaines d'exemplaires de la voiture, le strict nécessaire pour recevoir l'homologation en rallye. Mais le succès fut tel que les délais de livraison en furent très longs. Par ailleurs, les succès en rallye enregistrés par Michèle Mouton, Stig Blomqvist, Hannu Mikkola ou Walter Röhrl participèrent à la renommée de la voiture qui écrasait la concurrence sur son passage et a convaincu toute la concurrence mondiale de passer à la transmission intégrale malgré la résistance passagère de Lancia avec la Rally 037 ou Renault avec la Maxi 5 Turbo. De coup, le succès du Coupé GT en a été amplfié, beaucoup jouant profitant de la ressemblance avec celle qui allait devenir mythique en quelques mois seulement.
Parmi les évolutions notables, les leviers de commande (à cable) de blocage du différentiel sont remplacés par un système pneumatique à bouton (notre modèle) très tôt. On remarque que dès 1983, la calandre est modifiée. L'instrumentation du Coupé GT est retirée et à l'intérieur du tableau de bord, un affichage digital prend place. Les quatre phares sont remplacés par les blocs intégrés du Coupé GT. Dès l'année suivante (1984), la calandre s'incline et les proportions de l'ensemble code/phare modifiées. La troisième et la quatrième sont rallongées pour améliorer l'étagement. La garde au sol baisse, la suspension devient plus ferme. Un ABS est installé, qui se déconnecte lorsqu'un blocage du différentiel intervient.
La quattro (ou ur-quattro) n'évolue plus jusqu'en 1986, tandis que la Quattro Sport sert de base aux évolutions nécessaires pour lutter contre la concurrence en rallye. En 1985, le Coupé GT peut recevoir la transmission quattro, ce qui crée un certain nombre de confusion, certaines personnes n'hésitant pas à affirmer qu'ils détiennent une authentique quattro. Mais les trains roulants et la motorisation ne sont pas les mêmes (pas de turbo). En 1986, le moteur 5 cylindres est modifié et la quattro WR laisse la place à la quattro MB. De puissance égale, il se montre surtout plus souple et avec un effet on/off moins prononcé. Le 0 à 100 descend de 7,1 à 6,7 secondes. En 1988, un différentiel torsen vient faire moduler la répartition de la transmission entre l'avant et l'arrière pour une efficacité accrue. Enfin, en 1990, la dernière évolution moteur intervient. Avec une culasse 20 soupapes, 220 ch, la quattro turbo (type RR) offre des performances de premier ordre (5,9 secondes de 0 à 100 et 230 km/h en pointe !). Cette dernière n'a pas été fabriquée à plus de 700 exemplaires, ce qui la rend aussi rare que chère !
Après 11452 exemplaires, auxquels il faut rajouter 214 quattro Sport, l'Audi quattro a fait changer la marque aux anneaux de dimension. A partir de là, la réputation d'Audi n'a fait qu'évoluer vers la modernité et le luxe. Les modèles sont devenus de plus en plus technologiques, de plus en plus sûrs, de plus en plus confortables, équipés. Audi a mis le temps, presque trente ans, mais compte aujourd'hui comme une marque premium, égale de BMW ou de Mercedes qu'elle regardait de loin à l'époque de la quattro. La quattro est remplacée par l'Audi S2, mais cette dernière n'a pas le même tempérament.
Quant à Piech, il est devenu Président de VAG et a fait l'inverse de ce qu'il avait imaginé avec Audi. Il a standardisé, diminué les coûts. Si bien qu'il a fait du groupe VAG un des leaders mondiaux de l'automobile. Revanche de l'histoire, lui qui avait été évincé par sa famille dans la direction de Porsche finit par en reprendre le contrôle via une OPA de VAG.
NB : le jonc sur la calandre n'est pas d'origine (et pas particulièrement joli).
Fiche technique :
Moteur : 5 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 12 CV
Bloc en fonte, et culasse en alliage léger
Cylindrée : 2144cm3
Alésage x course : 79,5 x 86,4 mm
Taux de compression : 7:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 200 ch à 5500 tr/min
Couple maximal : 29,1 mkg à 3500 tr/min
Distribution : double arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection Bosch K-Jetronic
Surarlimentation : turbocompresseur KKK 26 (0,85 bar) + échangeur air/air
Type de transmission : intégrale
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Diamètre de braquage : 11,30 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, barre anti-roulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, barre anti-roulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 440,4 cm
Largeur : 172,2 cm
Hauteur : 134,6 cm
Empattement : 252,2 mm
Voie av : 142,1 cm
Voie ar : 145,1 cm
Pneus av : 205/60 VR 15
Pneus ar : 205/60 VR 15
Freins av : disques ventilés (280 mm)
Freins ar : disques (245 mm)
Vitesse maximale : 222 km/h
0 à 100 km/h : 7,1 s
400 m D.A. : 15,3 s
1000 m D.A. : 28,6 s
Volume du coffre : 390 litres
Consommation moyenne : 10,4 l/100km
Capacité du réservoir : 70 litres
Cx : 0,43
Poids : 1290 kg
Volvo 850 2.5-20V (1991-1996)
(Petitville, Seine-Maritime, avril 2013)
La Volvo 740/760 s'étant muée en 940/960 en 1990, une place est laissée vacante entre la 440/460 et le nouveau haut de gamme Volvo. Entre la berline héritière des 340, et la grande routière descendante des 244, il reste un peu d'espace pour une familiale intermédiaire qui rivaliserait avec une Renault Laguna ou une Volkswagen Passat. Mais vu à la sauce Volvo, le plat a une autre saveur.
Dans la mesure où il s'agit de mettre un peu de modernité dans l'image de Volvo, il doit y avoir une rupture dans le style sans pourtant renier les origines. Et c'est toujours l'inusable Jan Wilsgaard qui préside au design, comme d'habitude depuis l'Amazon. Il livre une voiture certes conventionnelle avec trois volumes, qui ne renie rien de sa parenté avec la 740 ou la 960 ou même la 460, mais qui, à bien l'observer est résolument moderne. Il y a peu de surfaces planes, les angles sont arrondis, les traits adoucis. Sous son aspect de brique, elle offre un Cx de 0.32 ! Elle inspirera même le style de la seconde phase de la 440/460.
Mais là n'est pas la seule révolution. La plateforme utilisée se mue aussi à la traction. Ainsi le moteur sera installé en position transversale, ce qui induit un gain de place au profit de l'habitacle. De même, cette métamorphose permet de libérer de l'espace à l'arrière par la suppression de l'essieu rigide, remplacé par un nouveau train arrière dit Delta Link, combinant à la fois les avantages de l'essieu et les roues indépendantes. Deux bras tirés longitudinaux sont reliés à la coque par des silent-blocs en caoutchouc permettant un mouvement d'oscillation longitudinal. Si la largeur de voie reste constante comme avec un essieu rigide, l'adhérence est celle de roues indépendantes, en rajoutant un effet autodirectionnel. Le comportement qui en découle est très axé sur la sécurité, Volvo oblige. D'ailleurs dans ce domaine, des longerons renforcés vers l'avant sont chargés de mieux absorber l'énergie en cas de choc frontal. Des barres de renfort latérales sont secondées par des barres de renfort dans le plancher et les sièges sont renforcés. Enfin, la voiture inaugure un système dit SIPS (Side Impact Protection System) et un mécanisme autorégable de la hauteur des ceintures de sécurité avant. Le SIPS distribue l'énergie d'une collision latérale à l'ensemble de la voiture au lieu de ne l'absorber que par le montant central. Ce système est complété en 1995 par des air-bags latéraux.
Pour animer l'engin, Volvo table sur un nouveau moteur, dérivé sur le 6 cylindres de 2.9 initié dans la 960 en remplacement du PRV. Ce bloc modulable a été amputé d'un cylindre et il en résulte un 5 cylindres de 2.4 litres qui combine la compacité d'un 4 cylindres et la souplesse du 6 cylindres. Audi avait déjà ouvert la voie avec brio dans l'Audi 100 5E ou le Coupé GT. Ce bloc de 2.4 litres coiffé d'une culasse à 20 soupapes avec double arbre à cames en tête fournit 170 ch et des reprises étonnantes. Ainsi la nouvelle 850 n'est proposée en juin 1991 qu'avec ce moteur et uniquement en finition GLT.
Il faut attendre l'année suivante pour voir arriver des variantes. D'abord la version 2 litres du 5 cylindres réduit la puissance à 143 ch. Deux finitions viennent compléter l'offre : GLE en bas, et Summum en haut. En 1993, la 850 break fait une entrée remarquée. Avec son style qui mêle les douceurs de la 850 au style parallélépipédique des breaks Volvo, le break a des atouts non négligeables. Il profite en 1994 du moteur 2.3 turbo de 225 ch. Pour le millésime, un léger travail d'affinement de la calandre et des phares ainsi que des boucliers finit d'améliorer la ligne de la 850 (notre modèle).
En 1995, la gamme s'étire encore. Entre GLT et Summum, la version Gentleman est proposée. Des moteurs à 10 soupapes dans les versions 2.0 et 2.5 litres délivrent respectivement 126 et 144 ch. Enfin, avec l'aide de Porsche, Volvo développe le 2.3 turbo jusqu'à 240 ch avec un overboost dans la T5-R. Une version dont profite le break et qui deviendra très vite collector. Le Diesel fait aussi sont entrée sous le capot de la Volvo, toujours un 5-cylindres de 2.4 litres, mais venu de chez Audi (140 ch). Après 2500 exemplaires de T5-R (berline et break) la motorisation est intégrée à la gamme en 1996 et simplement dénommée "R", avec 250 ch. Quant au bloc d'origine, il est toujours au catalogue et se retrouve également sous le capot de la Renault Safrane à partir de 1996. A la faveur d'une nouvelle injection électronique et d'un turbo basse pression en 1996, il procure 193 ch dans la 850 GLT, la version 170 ch restant "2.5 20 V" (notre modèle).
Fin 1996, la 850 est plus sérieusement rafraîchie. La nomenclature Volvo changeant, la 850 disparaît alors pour laisser la place à la S70 pour la berline et la V70 pour le break. Mais en cinq ans seulement, Volvo aura réussi à vendre 716 903 exemplaires de la 850 dont 390 000 berlines. Volvo étant l'une des marques dont les clients sont les plus fidèles (22 ans de possession en moyenne pour une Volvo 245 par exemple), les 850 à vendre ne sont pas nombreuses. On trouve encore des voitures à des prix très accessibles, la consommation du 5 cylindres essence n'étant pas de nature à attirer le chaland. Le plaisir du bruit du 5 cylindres dans les tours est à ce prix.
NB : le modèle présenté est équipé d'une boite automatique à 4 rapports.
Fiche technique :
Moteur : 5 cylindres en ligne, essence
Emplacement : transversal, avant
Puissance fiscale : 11 CV
Cylindrée : 2435 cm3
Alésage x course : 83 x 90 mm
Taux de compression : 10,5:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 170 ch à 6000 tr/min
Couple maximal : 22,4 mkg à 3300 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 20
Alimentation : injection Bosch LH-Jetronic
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports (automatique à 4 rapports en option)
Direction à crémaillère (3,2 tours)
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : semi-indépendantes, delta link, bras longitudinaux, traverses parallèles, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 466
Largeur : 176 cm
Hauteur : 140 cm
Empattement : 266,5 cm
Voie av : 152 cm
Voie ar : 147 cm
Pneus av : 195/60 VR 15
Pneus ar : 195/60 VR 15
Freins av : disques ventilés (279 mm)
Freins ar : disques (292 mm)
Vitesse maximale : 215 km/h
0 à 100 km/h : 8,9 s (donnée constructeur contestée : 10,2 s selon les mesures)
400 m D.A. : 16,1 s
1000 m D.A. : 30 s
Capacité du réservoir : 73 litres
Consommation moyenne sur route : 9,1 l/100km
Consommation moyenne sur autoroute : 10,2 l/100km
Consommation moyenne en ville : 13,6 l/100km
Volume du coffre : 445 litres
Cx : 0.32
Poids : 1335 kg
Mercedes 250 D W124 (1985-1989)
(Barentin, Seine-Maritime, décembre 2012)
C'est en 1980 que Mercedes lance le projet destiné à remplacer la W123. Et pour remplacer un best-seller, le cahier des charges doit être précis, ambitieux et moderne. Mercedes se livre alors à une grande quantité d'études qui ne portent pas toujours des fruits mais qui ont le mérite d'apporter des réponses, même erronées, à des questions techniques. Le projet technique avant-gardiste "Auto 2000" a conduit à élaborer une auto incongrue, qui mêle maladroitement une berline qui ressemble à la W126 tout en disposant d'un hayon bulle façon Robert Opron à la manière d'une Porsche 944 et d'une Renault Fuego ou 25. Mais ce véhicule présage déjà des solutions qui seront retenues sur la future remplaçante.
C'est encore à Bruno Sacco, déjà responsable du style de la W123 ou de l'expérimentale C-111-III, que la réalisation du dessin est confiée. Le cahier des charges dispose que la voiture doit pouvoir transporter 5 personnes et leurs bagages dans le plus grand confort et en toute sécurité. La voiture doit être en symbiose avec son environnement ce qui implique qu'elle soit recyclable presque en totalité et aérodynamique de façon à économiser du carburant. Après 7 ans d'étude, les traits prennent forme. Bruno Sacco s'inspire de deux autres réalisations : la nouvelle 190E W201 et la plus cossue W126. Et dès la premère maquette à taille réelle, le dessin est presque déjà figé. Les angles sont arrondis au mieux, de nouveaux joints plats réduisent les aspérités, joints qui feront école par la suite. De fort peu nombreux détails seront corrigés tels que la hauteur de la malle arrière ou des détails cosmétiques mais néanmoins importants quant au résultat final.
La W124 est présentée à Séville le 26 novembre 1984. Elle prend la forme d'une longue berline aux angles qui, sans perdre un air de famille, sont nettement arrondis. La calandre adoucit la silhouette qui s'étire jusqu'à un coffre assez élevé pour y loger une volume important de bagages et tout en profitant d'un effet aérodynamique favorable, si bien que le bequet prévu sur la maquette a disparu. Son Cx de 0.29 bat l'Audi 100 C3 mais reste toutefois derrière la Renault 25 TS (0.28). On retrouve toutefois l'étoile perchée au bout du capot, les phares rectangulaires propres à la marque, même s'ils sont inclinés vers l'arrière. La lèvre du coffre descend presque jusqu'au bouclier afin d'abaisser le seuil de chargement et, à cette fin, les feux ont été bizeautés pour agrandir l'ouverture. A l'intérieur, le plastique occupe des surfaces importantes dans le souci de protéger les passagers. Les matériaux sont souples afin d'amortir les chocs, résistants et doux au toucher. Le bois n'a pas disparu pour autant et occupe une belle place sur la console centrale. Le dessous de la planche de bord est rembourrée à hauteur des genoux. Au niveau de la sécurité passive, l'habitacle est conçu avec des zones de déformation et des zones de contact souples pour les chocs avec des piétons ou des cyclistes. Les serrures sont conçues pour qu'elles ne puissent pas bloquer l'ouverture de la porte après un choc. Comme Volvo, le réservoir est déplacé au niveau du train arrière pour le protéger, et l'habitacle est assez rigide pour ne pas se déformer et toujours permettre l'ouverture des portières.
Un lot de 1300 voitures arrive en concession le 9 janvier 1985 et la commercialisation débute le lendemain. La gamme se décline de la 200D à la 300E. On retrouve la plupart des moteurs issus de la W123 mais de nouveaux moteurs viennent s'ajouter : deux 6-cylindres de 2.6 et 3.0 litres et trois Diesel : 4-cylindres de 2.0 litres, 5-cylindres Diesel de 2.5 litres (notre modèle), 6-cylindres de 3.0 litres. En dessous des moteurs 6-cylindres, les moteurs sont peu puissants et eu égard aux 1300 kg de la monture, les performances ne sont pas exceptionnelles, loin s'en faut. Elle est neanmoins bien guidée par un train avant précis et une suspension arrière multibras. Bien que de conception classique, elle est assez bien équilibrée grâce à une bonne répartition des masses si bien qu'elle semble assez légère à manier, en dépit de son manque de puissance et de son embonpoint.
Au cours de sa carrière, la W124 va connaître de très nombreuses versions. Ce sont d'abord les breaks qui sont présentés en septembre 1985, suivis de la version 4matic qui dispose d'un train avant enclenchable automatiquement. Les coupés ne sont disponibles qu'à partir de mars 1987 et uniquement avec des moteurs essence. En septembre, le turbo entre en scène avec la 300 D Turbo qu'on peut reconnaitre à ses ouïes sur l'aile avant droite. En octobre 1988, la 200 essence devient 200 E par adoption de l'injection, ce qui profite aussi au break 200 TE. La 250 D est doublée d'une jumelle qui reçoit un turbo qui fait grimper la puissance de 90 à 126 ch, un gain très appréciable.
Le million d'exemplaire est atteint le 19 décembre 1988 et une seconde phase intervient en septembre 1989. Dans cette seconde phase, on verra l'arrivée de la limousine 6 portes, du cabriolet et des moteurs V8 jusqu'au point culminant de la fantastique 500 E dont les commentateurs de l'époque ont eu du mal à lui trouver des défauts. En mai 1993, l'instauration de la nouvelle nomenclature Mercedes la fait devenir classe E. En juillet 1993, une dernière phase emmène la Classe E à la fin de sa carrière avant de céder sa place en 1995 à la W210. Le cabriolet est maintenu jusqu'en 1997.
Au bout du compte, la W124 aura été produite à 2 724 381 exemplaires, toutes versions confondues, soit mieux que la W123. La 250 D présentée ici a été vendue à 278 222 exemplaires à elle seule ! Mieux que celà, elle s'est révelée d'une solidité impressionnante, si bien qu'on en trouve encore bon nombre sur les routes, avec des kilométrages tout aussi impressionnants et, bien souvent, avec un état général tout à fait acceptable. Il est parfois dit d'elle que c'est la voiture la plus solide de son époque.
Pour en savoir plus : W124.org
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 2497 cm3
Alésage x course : 87 x 84 mm
Taux de compression : 22:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 90 ch à 4600 tr/min
Couple maximal : 15,7 mkg à 2800 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection indirecte Bosch
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à recirculation de billes, assistée
Diamètre de braquage : 11,27 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : multibras
Longueur : 474 cm
Largeur : 174 cm
Hauteur : 144,6 cm
Empattement : 280 cm
Voie av : 149,7 cm
Voie ar : 148,8 cm
Pneus av : 195/65 R15 91T
Pneus ar : 195/65 R15 91T
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 175 km/h
0 à 100 km/h : 16,5 s
Capacité du réservoir : 70 litres
Volume du coffre : 520 litres
Cx : 0.29
Poids : 1320 kg
Audi 100 C4 2.5 TDI (1992-1994)
(Duclair, Seine-Maritime, novembre 2012)
Avec l'Audi 100 C4, VAG met durablement le monde de l'utomobile sur le chemin du Diesel.
Deux moteurs diesel sont de la partie. Ce sont deux moteurs à 5 cylindres de 2.4 et 2.5 litres de cylindrée. Le premier, issu de la C3 (voir ici un C3 Avant) fournit 82 ch qui sont un peu justes pour le poids de la berline. Mais le second, à partir de 1991 dans la C3, dispose d'une nouvelle technologie étrennée par Fiat sur la Croma, et améliorée par VAG : l'injection directe. Pour la première fois, un système de contrôle du débit d'air permet d'injecter directement le carburant dans le moteur tout en contrôlant électroniquement le dosage.
L'effet est incontestable : non seulement le moteur Diesel devient performant, mais au vu des valeurs de couple qu'il procure, se montre d'un agrément supérieur aux moteurs à essence dans une utilisation quotidienne. Que les puristes de l'essence, du double débrayage et des zones rouges pardonnent ces propos impies. Toujours est-il qu'avec l'injection directe, suivie par tous les fabricants du monde, Volkswagen a donné au Diesel l'intérêt que toute la clientèle attendait : plus sobre, plus souple, aussi puissant, tout en profitant d'un prix à la pompe largement en sa faveur. D'autant qu'avec une boite manuelle à 6 rapports, il est toujours possible de se retrouver dans le couple maximal et d'obtenir de franches reprises. C'en est fini du Diesel apathique.
Avec une vitesse maximale de 200 km/h, l'Audi 100 2.5 TDI n'a pas grand chose à envier à la plupart des berlines sur le marché. Tout le monde n'a pas envie de rouler 180 km/h sur l'autoroute. A partir de là, la part du Diesel dans le marché français ne va pas cesser d'augmenter.
Fiche technique :
Type du moteur : 5 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 7 CV
Cylindrée : 2460 cm3
Alésage x course : 81 x 85,5 mm
Taux de compression : 21:1
Vilebrequin : 6 paliers
Puissance maximale : 115 ch à 4000 tr/min
Couple maximal : 26,9 mkg à 2650 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 10
Alimentation : injection directe
Suralimentation : turbo + intercooler
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 6 rapports
Direction à crémaillère
Diamètre de braquage : 11,4 m
Suspension av : pseudo McPherson
Suspension ar : essieu semi-rigide
Longueur : 479 cm
Largeur : 178 cm
Hauteur : 144,3 cm
Empattement : 269 cm
Voie av : 152,6 cm
Voie ar : 152,4 cm
Pneus av : 195/65 VR15 91V
Pneus ar : 195/65 VR15 91V
Freins av : disques ventilés
Freins ar : disques ventilés
Vitesse maximale : 200 km/h
0 à 100 km/h : 11,4 s
400 m D.A. : 17,7
1000 m.D.A. : 32,5 s
Capacité du réservoir : 80 litres
Consommation moyenne à 90 km/h : 4,4 l/100km
Consommation moyenne à 120 km/h : 6,2 l/100km
Consommation moyenne en cycle urbain : 7,6 l/100km
Volume du coffre : 510 litres
Poids : 1320 kg