28 décembre 2022

Volvo 240 break SE (1991)

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(Yvetot, Seine-Maritime, décembre 2015)

Alors que la Volvo 240 semble en fin de carrière, l'année 1991 voir apparaître la Volvo 240 SE. On pourrait penser que SE peut signifier 'Special Edition", mais aucun indice ne le confirme.

Toutefois, cette version semble vraiment conçue comme une série spéciale. Il y a peu de renseignements sur cette "SE", si ce n'est qu'elle est équipée de jantes spécifiques à rayons, d'une calandre totalement noire (hormis le logo Volvo), et de barres de toit pour le break.

Il semble que la SE ait été disponible en berline ou en break, en essence ou en Diesel. Le modèle présenté ici dispose du moteur 6-cylindres en ligne d'origine Volkswagen. Seul dans sa catégorie à l'époque, ce Diesel se distingue par un bruit original un peu plus noble que ses équivalents Indenor (Peugeot) ou Mercedes, bien plus bruyants. Avec 79 ch, il reste en deça des ambitions d'un break familial. Néanmoins, il assume son rôle de mécanique inusable, fiable et endurante. Il traversera le monde, à son train, mais sans faiblir.

Finalement, cette version n'aura vécu que le temps d'un millésime. Par la suite, la berline ne sera plus au catalogue sur la plupart des marchés européens, et la 240 break sera intitulée "Le Break". Elle sera encore au catalogue deux ans, survivant d'un an à celle qui devait la remplacer, la 740. La dernière voiture tombe des chaînes à Göteborg le 14 mai 1993. Avec 2 855 861 exemplaires vendus, toutes versions confondues, c'est la Volvo la plus vendue de l'histoire.


27 novembre 2022

Volvo 240 GL injection (1986-1991)

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(Yvetot, Seine-Maritime, décembre 2015)

Dernière évolution de la Volvo 240, la GL injection représente alors le haut de gamme de la série depuis la disparition de la 264 en 1982, du break 265 en 1984 et du 2.3 litres en 1985. En France, ne sont plus proposés que le moteur 2 litres et le Diesel. De même, la 244 Turbo et GLE ont été écartées. C'est qu'il faut laisser la place à la série 700 qui est appelée à remplacer à terme la 200. La seule boite proposée est à 5 rapports, l'overdrive ayant été abandonné en 1987. En 1988, c'est l'automatique qui n'est plus proposée.

Reste que la 240 GL est toujours plébiscitée par une clientèle qui cherche un véhicule dont la réputation de confort, fiabilité, sécurité a fait plusieurs fois le tour du monde, comme bien des voitures vendues, d'ailleurs. Son moteur de 117 ch fait d'elle une berline routière de qualité. Une voiture pour la route, pour toutes les routes. Pas une sportive, une routière, solide, fiable.

En 1991, la berline n'est plus proposée en France et seul le break reste disponible. En définitive, la série 200 a été produite de 1975 à 1992 à 2 852 053 unités dont 959 151 exemplaires en break. Elle est la Volvo la plus produite de l'histoire de la marque et si la série 700 devait lui succéder, le break lui survit d'un an !

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 10 CV
Cylindrée : 1985 cm3
Alésage x course : 88,9 x 80 mm
Taux de compression : 10.1
Vilebrequin : 5 paliers
Puissance maximale : 117 ch à 6000 tr/min
Couple maximal : 16,3 mkg à 3000 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 16
Alimentation : injection électronique
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère, assistée (3,5 tours)
Suspension av : roues indépendantes type McPherson
Suspension ar : essieu rigide
Longueur : 479 cm
Largeur : 171 cm
Hauteur : 146 cm
Empattement : 264 cm
Voie av : 143 cm
Voie ar : 136 cm
Pneus av : 185/70 HR 14
Pneus ar : 185/70 HR 14
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 175 km/h
Poids : 1290 kg

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23 avril 2022

Volvo 360 GLT (1985-1990)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

Depuis les débuts de la "petite" 343 récupérée dans la corbeille de DAF, la Série 300 de Volvo a évolué petit à petit jusqu'à devenir une berline de moyenne gamme. De génération en génération, elle est montée en gamme, a reçu une carrosserie 5 portes en 1980 et puis une 4 portes à trois volumes en 1984. Progressivement les accessoires se sont montrés de plus en plus généreux. En revanche, il n'y a qu'un seul moteur : le 1,4 litres de 70 ch issu du couple Renault 9/11.

En 1983, la petite 343/345 change de nomenclature. En fonction du moteur, elle devient 340 ou 360. Le client a alors le choix entre le 4 cylindres de 1,4 litres de 64 ou 70 ch selon qu'on choisit un carburateur simple ou double corps. Pour la 360, on change de dimension. C'est directement le 2 litres de la série 200 qui est installé dans la "petite" Volvo. Evidemment, avec 90 ch en version carburateur mais 118 ch avec l'injection, la voiture est transformée dans son comportement et ses aptitudes. Elle change radicalement de dimension pour devenir une berline moyenne capable de transporter sans difficulté une famille à l'autre bout du pays. A l'opposé, elle obtient aussi le petit moteur Diesel Renault de 54 ch ... de la R9 !

En 1985, le duo 340/360 reçoit son dernier lifting. Les feux arrière sont plus travaillés, réagencés de façon plus moderne. Les parechocs sont également revus et apportent encore un peu plus de noblesse à l'ensemble. A l'avant, il intègre les répétiteurs de clignotant près des roues avant. La calandre perd ses chromes et la barre oblique qui la traverse avec le logo se fait plus discrète. Un moteur intermédiaire fait son entrée : le 1,7 litres Renault de 82 ch, toujours issu du couple Renault 9/11. Quant au moteur 2 litres Volvo, il voit sa puissance augmenter à 102 ch en version carburateur alors que la version injection voit sa puissance baisser à 115 ch en échange d'une amélioration du couple maximal.

En haut de gamme, la finition GLT offre des prestations qui l'éloignent de la petite citadine des origines. En dehors de la direction assistée, on trouve tout ce qu'on peut attendre d'une berline de moyenne gamme au milieu des années 80 : radio- cassette, vitres électriques (en option), commande centralisée de l'ouverture des portes, compte-tours, allume-cigare, et même les lave-phares !!

Mais dès 1987, c'est la série 400 qui fait son entrée au détriment de la série 300. Cette dernière est maintenue au catalogue jusqu'en 1989 pour la 360, et 1991 pour la 340. Au total, c'est un peu plus d'un million de voitures produites en un peu plus de quinze ans de carrière. Mais cette Série 300 est, avec la Série 200, l'essence de l'âme de Volvo pendant cette période. Si elle est rare (avec 178 000 exemplaires seulement), la 360 est une voiture qui se distingue par sa solidité et sa fiabilité. Si le look n'est pas son atout le plus fort, elle reste une voiture attachante qui peut encore jouer le rôle de voiture quotidienne. Elle n'atteindra jamais des sommets en collection, mais un coup de coeur, ça n'a pas de prix.

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 10 CV
Cylindrée : 1986 cm3
Alésage x course : 88,9 x 80 mm
Taux de compression : 9,2:1
Vilebrequin : 5 paliers
Puissance maximale : 115 ch à 6000 tr/min
Couple maximal : 17,1 mkg à 3600 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection Bosch LE-Jetronic
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère (4,4 tours)
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : pont De-Dion, bras tirés, ressorts à lames semi-elliptiques
Longueur : 432 cm
Largeur : 166 cm
Hauteur : 139,2 cm
Empattement : 240 cm
Voie av : 138 cm
Voie ar : 140 cm
Garde au sol : 14,1 cm
Pneus av : 185/60 HR14
Pneus ar : 185/60 HR14
Freins av : disques (239 mm)
Freins ar : tambours (229 mm)
Vitesse maximale : 180 km/h
0 à 100 km/h : 10,5 s
Capacité du réservoir : 57 litres
Consommation moyenne en cycle extra-urbain  : 6,5 l/100km
Consommation moyenne sur autoroute : 8,8 l/100km
Consommation moyenne en cycle urbain : 10,2 l/100km
Poids : 1110 kg

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26 juin 2021

Volvo 245 GLE (1977-1979)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

La Volvo Série 200 évolue pour la première fois en 1977. Les phares avant deviennent rectangulaires, la calandre s'épaissit, cerclée de chromes.

Les moteurs évoluent également. Avec de nouveaux carburateurs le 2 litres grimpe de 82 à 90 ch, tandis que le 2,1 litres passe à 100 ch.

En 1978, Volvo innove avec un 6 cylindres Diesel de 2,4 litres à injection directe emprunté à Volkswagen. Tandis que Mercedes s'essaye au 3 litres 5 cylindres dans la 300 D et que Peugeot introduit le turbo dans la 604 Turbo-D pour donner un peu de vigueur à ses version mazoutées, l'année suivante Volvo propose un moteur dont le bruit est à mi-chemin entre le Diesel et le 6 cylindres essence, et qui, avec 82 ch se montre souple à défaut d'être alerte. Malheureusement, sa fiabilité est inférieure à celle des moteurs essence, d'autant moins quand on le sollicite trop à froid. Curieusement, avec ses 6 cylindres, la voiture garde l'appelation 244 ou 245 au lieu de 264 ou 265.

En 1979, pour le millésime 1980, la Série 200 connaît son second restylage.

NB : Bien que siglée 245 GLE, l'immatriculation nous permet de savoir qu'en réalité ce modèle est équipé du moteur 6-cylindres en ligne Diesel et non du 4-cylindres de 123 ch. Quant aux 4 phares, très réussis en l'occurence, c'est sans doute l'adaptation des feux destinés au marché américain.

07 mars 2021

Volvo 244 GLE (1979-1983)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2015)

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(Rouen, Seine-Maritime, mai 2012)

En juillet 1979 (pour le millésime 1980), la Volvo 244/245 accède à son second lifting. Les phares ronds deviennent rectangulaires en intégrant les longue-portée. Le dessin du capot est également revu. A l'arrière, le dessin du panneau est complètement transformé. L'arête du coffre est plus douce, et les feux habillent la hauteur entre le pare-choc et le seuil de chargement. La conception du feu ne trahit pas l'esprit de la génération précédente, mais est bien plus moderne.

La finition GLE est située en milieu de gamme, vers le haut. "Grand Luxe Executive", elle se place sous les GT et GLT. Elle profite de la calandre avancée et chromée des versions à 6 cylindres alors que sous le capot c'est de 4 cylindres de 2.3 litres qui officie. Avec 123 ch et 17,5 mkg de couple, c'est un moteur souple et disponible. S'il n'a pas un tempérament sportif, il est nettement suffisant pour une utilisation tranquille en ville, et assez puissant pour s'imposer sur la file de gauche sur l'autoroute. Avec une boite 4 rapports avec overdrive en série qui lui permet d'atteindre 170 km/h en pointe, la 244 du début des années '80 se place dans les berlines rapides.

Mais la 244 s'illustre surtout par son niveau de sécurité et sa fiabilité hors du commun, qui fait d'elle le véhicule à la plus grande longévité du marché. Les Volvo de cette série ont été utilisées en moyenne pendant 22 ans et l'on en trouve beaucoup qui sont utilisées quotidiennement par leur propriétaire, surtout en break. Les kilométrages de certains exemplaires avoisinent les 500 000 km, sans pépin majeur, pour peu que l'entretien courant soit assuré correctement.

Alors que la série 700 qui devait en principe lui succéder pour la partie haut de gamme arrive en 1982, la série 200 est encore renouvelée en 1983, puis encore en 1986. Elle est maintenue au catalogue jusqu'en 1994 alors même que la série 800 est intervenue en 1992 pour prendre le relai en bas de gamme. Mais en cette fin de carrière, c'est surtout le break qui assure le gros des ventes, porté par sa réputation de sécurité et de fiabilité, et grâce à son volume utile sans rival.

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03 octobre 2019

Volvo 340 GLE D (1985-1989)

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(Barentin, Seine-Maritime, juillet 2015)

En 1983, le duo Volvo 343 et 345 ( 3 et 5 portes) change de nomenclature. Le couple devient 340 et 360. Cependant, en 1984, une berline tricorps fait son entrée. Elle reste 340 et ouvre encore les horizons de Volvo en offrant un palette de modèles encore plus large, notamment dans les pays où le hayon n'a pas la côte, comme le sud de l'Europe, l'ancien bloc de l'Est (qui n'est pas encore accessible) ou encore le Proche Orient.

L'année suivante, Volvo, toujours en cheville avec Renault, propose le moteur "F" Diesel qui est déjà installé dans le duo Renault 9/Renault 11. Avec 54 ch et une boite manuelle à 5 rapports, il a pour lui son petit appetit et une fiscalité avantageuse. Pour les performances, il vaut mieux oublier. La vitesse maximale est de 145 km/h, ce qui laisse songer que les longs trajets d'autoroute à 130 km/h ne sont pas envisageables à moins de souhaiter la punition.

En 1985 est introduite le dernier lifting de la Série 3 de Volvo. Avec des petits détails, la petite voiture de la fin des années 70 prend des allures de petites familiale cossue. Les pare-chocs (qui intègrent les répétiteurs de clignotants sur le côte), l'épaisseur de la grille de calandre achèvent un travail entamé depuis la reprise de la 343 par Volvo. A l'arrière, le même travail avec de nouveaux feux et un angle très marqué sur l'arête de la porte de la malle viennent embourgeoiser la 340.

Sous le capot, le Diesel est reconduit à l'identique, avec les mêmes inconvénients. Mais du côté de l'essence, les moteurs progressent : le moteur 1.4 litres d'origine Renault parvient à 71 ch. En milieu de gamme arrive le moteur F de Renault, le 1.7 litres de la Renault 11 TXE dans la version 82 ch. Quant au moteur 2.0 litres emprunté à la 244, il est porté à 118 ch sur la Volvo 360.

Il n'y a plus grand changement sur la Série 3 de Volvo jusqu'à la fin de sa carrière qui sera progressive. Alors que la 440 est venu reprendre le flambeau en 1987, la 340 Diesel est retirée en 1989. La 360 ne disparaît en 1990 suivie par les autres versions de la 340 en 1991. Avec 1 139 700 exemplaires construits au cours de sa longue carrière, la 300 de Volvo est finalement un succès pour le constructeur suédois.

Fiche technique :

Moteur : 4 cylindres en ligne d'origine Renault, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 5 CV
Cylindrée : 1587 cm3
Alésage x course : 84 x 78 mm
Taux de compression : 22,5:1
Puissance maximale : 54 ch à 4800 tr/min
Couple maximal : 10,4 mkg à 2250 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection indirecte
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Longueur : 432 cm
Largeur : 166 cm
Hauteur : 139 cm
Pneus av : 155 SR 13
Pneus ar : 155 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 145 km/h
0 à 100 km/h : 20 s
Capacité du réservoir : 45 litres
Poids : 1225 kg

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01 mai 2019

Volvo 740 Turbo Diesel Break (1985-1989)

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(Beuvron-en-Auge, Calvados, mars 2015)

Le break dérivé de la Volvo 740 n'est commercialisé qu'un an après la berline 740, en 1985, et trois ans après la 760. C'est le terme du processus destiné à remplacer la Série 200 qui pourtant perdure au catalogue. Les deux voitures cohabitent avec leurs traits longs et la 740 break fait encore mieux que la 240 dans le style "brique". Les surfaces planes sont un leitmotiv, procurant un style très anguleux, mais non dénué de charme, et permettant un volume utile d'un niveau peu comparable.

Le break reprend les moteurs de la berline. On retrouve donc ici le 6-cylindres Diesel Volkswagen en place dans la 760 depuis 1982. En 1985, il entre sous le capot de la 740, tout comme sous celui de la 760, avec une version suralimentée de 109 ch. Il est servi par une boite à quatre rapports avec overdrive ou automatique (la voiture est prédestinée à être commercialisée principalement aux USA). Au passage, on note que la nomenclature entre 740 et 760 n'est plus respectée, la 740 s'offrant un moteur 6-cylindres. Dans la foulée, la 260 est arrêtée. La différence se fait alors sur les niveaux d'équipements, les calandres, les chromes.

Le moteur Volkswagen, qui existait déjà dans la 260, a la réputation d'une solidité sans faille. Régulièrement entretenu, il peut atteindre des kilométrages inavouables. Avec un essieu rigide à l'arrière qui permet de lourdes charges, un volume utile impressionnant à l'arrière, la voiture devient le moyen de locomation de prédiclection des antiquaires et des brocanteurs. Ce n'est pas une voiture sportive, ce n'est pas une grande routière, c'est un break costaud. Capable de rouler à des allures prohibées sur les autoroutes, c'est un surtout une machine à rouler à un rythme régulier sans forcer, une bête de trait.

En 1989, la 740 connaît son premier lifting. Elle reçoit deux calandres différentes au choix : la première est une évolution discrète de la première, nettement moins moins anguleuse. Elle se fond dans l'alignement des phares et perd de son intérêt. Pour la seconde, les choses se compliquent. Alors que la Série 200 qu'elle devait remplacer est toujours en service, la 700 adopte la calandre de la 900 qui est censée la remplacer l'année d'après !

Le 6-cylindres TD reçoit un intercooler et sa puissance grimpe alors à 116 ch et que le couple progresse encore (22,9 mkg à 2400 tr/min). Ce même moteur disparaît de la 760.

En 1990, les nouvelles 940/960 ne poussent vers la sortie que la 760. La 740 reste en place, avec la 240. Il y a alors trois modèles de front chez Volvo ! La 700 se retrouve coincée entre le traditionnalisme de la 240 et le modernisme de la 940. Pour 1991, un nouveau tableau de bord est installé, celui de la série 900 ! Elle survit ainsi jusqu'en 1992, alors que la 240 reste en service encore un an de plus !! La production cesse le 2 octobre 1992.

Un total de 650 443 berlines 740 et 358 952 breaks ont été produits. Soit 1 009 395 exemplaires auxquels on peut ajouter les 221 308 unités de 760 et 8 500 coupés 780. 1 239 203 exemplaires de la série 700 ont été produits.

Fiche technique :

Type du moteur : 6 cylindres en ligne d'origine Volkswagen
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 2383 cm3
Alésage x course : 76,5 x 86,4 mm
Taux de compression : 23:1
Puissance maximale : 109 ch à 4800 tr/min
Couple maximal : 20,9 mkg à 2400 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 12
Alimentation : injection indirecte
Suralimentation : turbocompresseur Garrett
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère (3,5 tours)
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, triangles inférieurs, barres antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, bras tirés, barre Panhard, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 478,5 cm
Largeur : 175 cm
Hauteur : 143,5 cm
Empattement : 277 cm
Voie av : 147 cm
Voie ar : 146 cm
Pneus av : 195/65 HR 15
Pneus ar : 195/65 HR 15
Freins av : disques ventilés
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 175 km/h
Capacité du réservoir : 60 litres
Poids : 1458 kg

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04 septembre 2017

Volvo PV544 (1958-1965)

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(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2013)

Volvo est une firme qui a été créée pour trouver un débouché supplémentaire aux roulements à billes fabriqués par la société SKF (Svenska KullagerFabriken). Celle-ci a été fondée en 1907 par Sven Wingquist, l'inventeur du roulement à billes sur rotule. En 1924, au cours d'un dîner entre Assar Gabrielsson, le directeur des ventes de SKF, et Gustaf Larsson, le directeur technique, le projet émerge de créer une usine d'automobiles qui utiliserait les rotules et roulements fabriqués par SKF. Gabrielsson charge alors Larsson de concevoir une voiture.

Les plans sont achevés à la fin de l'année 1925 et dix prototypes sont construits et présentés le 25 juillet 1926. La première s'appelle Jakob, mais les suivantes sont référencés sous le label ÖV4 (voiture ouverte 4 cylindres). C'est un torpédo à quatre places, à l'exception d'un coupé intérieur appelé PV4 (voiture personnelle 4 cylindres). La décision est alors prise de poursuivre la production automobile et de la confier à une société filiale de SKF et qui produit un type spécifique de roulement à une seule rangée de billes nommé "Volvo", littéralement en latin "je roule". La production n'atteint pas les espoirs formés par les dirigeants de SKF mais l'ÖV4 est tout de même produite à 996 exemplaires jusqu'en 1929. Très vite dépassée techniquement, elle est remplacée par de nouveaux modèles plus luxueux et à moteurs 6-cylindres.

Pendant le second conflit mondial, Volvo imagine renouer avec une voiture familiale et économique. Le projet est achevé en septembre 1944 et le passage à la production industrielle devait débuter en 1945. Cependant, le manque de matières premières contraint Volvo à repousser le début de la production. La PV444 (PV pour PersonVagn : voiture personnelle) est lancée en 1947 et connaît immédiatement le succès en Suède. Une tournée promotionnelle de deux voitures sillonne le pays pour visiter les 76 concessions Volvo et le bilan est de 10 000 commandes avant le début de la production quand le constructeur n'attend que 12 000 ventes par an. Sous des dehors forts classiques (on retrouve les traits de la Ford Vedette, de la Mercury Eight ou de l'Oldsmobile 76), elle amène son lot de nouveautés. C'est la première caisse autoporteuse de Volvo et son retour au moteur quatre cylindres. D'une puissance initiale de 40 ch, il évolue peu à peu à 70 ch. C'est aussi la première voiture à pare-brise feuilleté ce qui imprimera l'image de sécurité à Volvo.

Alors qu'en 1956 Volvo se met à produire l'Amazon, tout le monde s'attend à ce que la PV444 soit remplacée par un nouveau modèle très moderne. Or le 25 août 1958, la PV544 vient remplacer la PV444. Ce n'est pas un modèle nouveau mais une évolution du précédent. Les vitres sont agrandies et le pare-brise est d'une seule pièce bombée et non en deux parties plates. Tout l'intérieur est revu et le tableau de bord capitonné. L'accent est mis sur la sécurité et une nouvelle direction est censée mieux protéger les occupants. A l'arrière, la banquette peut accueillir trois passagers. Le freinage est aussi amélioré et les feux arrière agrandis. L'année suivante, Volvo inaugure les premières ceintures de sécurité trois points, brevetées par Nils Bohlin.

Avec cette nouvelle version, Volvo part à l'assaut de nouveaux marchés. Si la PV444 s'est vendue à près de 200 000 exemplaires c'est essentiellement en Suède et en Belgique. Volvo lorgne sur le marché américain et y propose plusieurs versions, toujours avec le moteur B16B (4 cylindres de 1.6 litres) avec une boite trois ou quatre rapports.

Au cours des années la PV544 évolue régulièrement. D'abord une nouvelle boite à quatre rapports synchronisés (PV544B). Mais la principale évolution est l'arrivée du moteur B18 (notre modèle) emprunté au coupé P1800 et qui équipera aussi la 122 S. C'est un nouveau moteur de 1.8 litres qui propose 75 ch en version normale et 90 ch en configuration Sport. Et avec cette motorisation la PV544 est loin de l'image placide que sa silhouette sous-entend. Cette version se distingue par l'appartiion du logo "B18" sur le capot (près du pare-brise) et sur la malle. Les évolutions suivantes sont moins visibles (apparition du "V" sur les enjoliveurs, notre modèle), nouveaux matériaux à l'intérieur, pneus plus larges, etc. Avec la PV544 F, les logos B18 disparaissent et de nouvelles jantes sont installées. Enfin, sur la PV544 G, le moteur passe à 95 ch en version "Sport" et la largeur des pneus arrive à 165 mm.

Finalement, la production cesse le 20 octobre 1965 avec l'unique PV544 Sport noire qui sera remisée au musée de Gôteborg. La PV444/544 a alors été produite à environ 440 000 exemplaires (dont 243 995 PV544) et a fait de Volvo la première entreprise de Suède. Elle n'est pas réellement remplacée, la gamme de Volvo se composant alors de l'Amazon en fin de carrière et de la 144 qui allait très vite entrer en production. Toutefois le break P210 restait en production jusqu'en 1969.

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30 avril 2017

Volvo 240 GL Diesel Break (1986-1993)

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(Caudebec-en-Caux, Seine-Maritime, août 2013)

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(Montpellier, Hérault, février 2008)

C'est la dernière évolution de la Volvo 245 (break). Par rapport à la première version de 1974, puis celle de 1981, la porte du hayon arrière s'est légèrement arrondie et les deux blocs optiques à l'arrière se sont inclinés sur le côté de manière à encore agrandir l'ouvrant. A l'avant, les phares sont retouchés et le bloc intègre les feux de croisement et les longue-portée. La calandre est toujours en avant des phares, mais plus en retrait que pour la version de 1983 - 1986.

En 1993, pour la dernière année de production, la berline n'est plus produite et seul le break reste au menu. La voiture devient "240 Le Break" (modèle photograpié à Caudebec). En raison des normes anti-pollution la puissance du Diesel chute à 79 ch. Elle perd ses chromes autour des vitres, et des menus détails (position du lave-glace arrière, forme de l'échappement).

Fin 1993, la commercialisation de la Volvo 240 break prend fin après une carrière exceptionnelle. Le break à lui seul s'est vendu à 959 151 exemplaires depuis 1974 ! Et mieux, le break est la voiture qui a la plus grande longévité. Ses propriétaires ont gardé leur voiture en moyenne 22 ans, ce qui témoigne à la fois de la solidité de la voiture et de l'attachement des familles à leur véhicule.

Elle est remplacée par la Volvo 700 break.

Fiche technique :

Moteur : 6 cylindres en ligne, Diesel
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 2383 cm3
Alésage x course : 76,5 x 86,4 mm
Taux de compression : 23,5:1
Puissance maximale : 82 ch à 4800 tr/min
Couple maximal : 14,3 mkg à 2800 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection indirecte, pompe
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère, assistée
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, bras tirés, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 479 cm
Largeur : 171 cm
Hauteur : 143 cm
Pneus av : 185/70 SR 14
Pneus ar : 185/70 SR 14
Freins av : disques, assistés, double circuit
Freins ar : disques, assistés, double circuit
Vitesse maximale : 155 km/h
Capacité du réservoir : 60 litres
Poids : 1370 kg

07 août 2016

Volvo P1800 S (1961-1963)

VolvoP1800Sav

VolvoP1800Spf

VolvoP1800Sar

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(Les Monts de la Locomotion, Bernay, Eure, mai 2013)

La réputation de Volvo depuis 1926 est celle d'un constructeur sérieux aux voitures robustes. La PV444 démontre chaque jour ses qualités et sa solidité à toute épreuve. Pourtant en 1956, Volvo lance un curieux cabriolet à la bouille ronde et nommé P1900. Jugé peu sûr par le nouveau PDG de Volvo, Gunnar Engellau, en raison de sa carrosserie en fibre de verre posée sur une structure tubulaire, il n'a été fabriqué qu'à 67 exemplaires. Toutefois Engellau souhaite maintenir un coupé dans la gamme pour montrer aussi que Volvo sait faire des voitures ludiques.

Un projet est lancé et 5 dessins sont proposés à Engellau. Deux dessins proviennent de chez Ghia, deux autres de chez Pietro Frua qui est encore affilié à Ghia, et un dernier par Pelle Pettersson qui est à la fois une recrue débauchée de chez Frua et le fils d'un consultant de Volvo. Une fois que Frua a admis que le dessin de Pettersson était bien un travail personnel et non issu de son propre cabinet, Engellau confie à Frua le soin de réaliser les premiers protoypes sur la base du dessin de Pettersson. Le résultat est tellement satisfaisant que Engellau souhaite très rapidement que la voiture de série ressemble le plus possible au prototype.

La voiture n'est lancée qu'en mai 1961 après une première présentation en octobre 1960 au salon de l'automobile de Paris qui se tenait encore au Grand Palais. La production de la voiture n'aurait pas dû poser de problème dans la mesure où bon nombre de pièces sont empruntées à d'autres modèles de la marque. Ainsi le moteur de la 122 est réalésé à 1.8 litres, avec un taux de compression augmenté et flanqué d'un vilebrequin à 5 paliers et de deux carburateurs SU. Un nouvel arbre à cames lui est installé, récupéré sur un V8 de camion. Léger, il procure 100 ch SAE (90 ch DIN) et surtout un couple fort agréable de 15,2 mkg à 3800 tr/min. La boite est aussi d'origine Volvo, à 4 rapports synchorisés, avec overdrive à commande électrique en option pour la première fois. Volvo innove encore en installant des disques de frein à l'avant (la première voiture à en être équipée de série est la DS). L'intérieur est garni de simili-cuir bicolore et de moquette, ou plus rarement, de cuir. La position de conduite est sportive, basse, face à un très joli tableau de bord. L'habitacle est coupé en deux par le tunnel de transmission sur lequel le levier de vitesse trône, très court.

Mais c'est en raison de chaînes de montage saturées que Volvo se voit contrainte de confier la production de la P1800 à un prestataire extérieur. L'ensemble de la production est, dans un premier temps, confié à des sous-traitants. Les élements de carrosserie sont pressés par "Pressed Steel", un filiale de la British Motor Corporation. La voiture est ensuite assemblée par Jensen (connu pour sa sublime Interceptor), en même temps que l'Austin-Healey 3000. D'ailleurs l'ensemble de la voiture est très international : allumage Bosch, faisceau électrique Lucas, carbutateurs SU, disques Girling, pont arrière Spicer, pneus Pirelli etc. Les premières voitures assemblées sont expédiées en Suède pour contrôler la qualité, mais la diffusion est ensuite assurée par Jensen. Or il en ressort que la qualité d'assemblage est inférieure aux standards de Volvo. Aussi, dès 1963, après 6000 exemplaires produits chez Jensen, la production de la P1800 est rapatriée en Suède, dans la nouvelle usine de Torslanda. La P1800 devient alors P1800 S en mars 1963, le "S" désignant la Suède et non une version Sport.

La suite n'est qu'une série d'évolutions de la voiture :
- suite au déménagement de la production, une nouvelle série de 2000 voitures nommée P1800 S est produite entre avril et juillet 1963 qui se distingue par ses clignotants avant orange (notre modèle)
- en août 1963, la voiture devient 1800 S, même si on continue de l'appeler P 1800 S. L'overdrive devient de série, le moteur est porté à 108 ch SAE (96 ch DIN) et le noir est maintenant disponible en plus du rouge, du blanc et du gris foncé. 4500 voitures sont ainsi équipées jusqu'en juillet 1964. C'est ce moteur qui équipera également la Facel III de Facel-Vega.
- à partir d'août 1964, la 1800 S perd une de ses principales caractéristiques : la moustache recourbée est abandonnée et un pare-choc droit prend sa place. La calandre est également affinée.
- en août 1965, le moteur est porté à 115 ch SAE (103 ch DIN).
- en août 1966, la moulure latérale devient horizontale sur toute la longueur de la caisse. La calandre arbore 5 doubles barres horizontales et verticales
- en août 1967, le volant à trois branches dit "de sécurité" prend place devant le tableau de bord.
- en août 1968, le moteur est porté à 2 litres et affiche 118 ch SAE (105 ch DIN)
- en août 1969, le moteur 2 litres reçoit une injection et la 1800 S devient 1800 E. La puissance passe à 130 ch SAE (120 ch DIN) La calandre devient noir mat.
- en août 1971, la puissance du 2 litres augmente à 135 ch SAE (124 ch DIN) et la calandre est encore une fois modifiée.

La dernière P1800 S, plus exactement une 1800 E tombe des chaînes le 22 juin 1972 après 39 414 exemplaires fabriqués. Elle est relayée par sa version "shooting break", la fameuse 1800 ES jusqu'en juin 1973. Volvo ne s'est plus aventurée dans le coupé jusqu'à l'arrivée de la 262 C en 1977.

Actuellement, les P1800 à vendre ne sont pas nombreuses. Leur côte varie entre 18 000 € pour une voiture en état correct et 30 000 € pour une restauration complète.

Pour en savoir plus : Volvo P 1800

Fiche technique :

Type du moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 10 CV
Cylindrée : 1778 cm3
Alésage x course : 84,1 x 80 mm
Taux de compression : 10:1
Vilebrequin : 5 paliers
Puissance maximale : 100 ch SAE à 5500 tr/min (90 ch DIN)
Couple maximal : 15,2 mkg à 3800 tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : 1 carburateur SU HS6
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports (overdrive en option)
Direction à vis et galets (3,25 tours)
Suspension av : roues indépendantes, triangles superposés, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 440 cm
Largeur : 170 cm
Hauteur : 128,5 cm
Empattement : 245,1 cm
Voie av : 131,5 cm
Voie ar : 131,5 cm
Pneus av : 165 x 15
Pneus ar : 165 x 15
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 170 km/h
0 à 100 km/h : 13,5 s
Capacité du réservoir : 45 litres
Poids : 1134 kg