Ford Capri II 1300 XL (1974-1978)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Outre la sommaire Capri 1300 L, le client, sans devoir dépenser une somme excessive pouvait opter pour un équipement amélioré. Ainsi donc, avec le moteur 1300, la XL offrait des vitres de custode articulées, une lunette arrière dégivrante, un rétroviseur intérieur avec position nuit, un voyant de frein sur le tableau de bord et une console centrale. Les dossiers des sièges devenaient réglables et le coffre recouvert de moquette. Signe distinctif de l'extérieur, le bas de caisse est recouvert d'un voile noir.
Côté moteur, on reste sur le 1300 à carburateur double corps et ses 70 ch. C'est juste assez pour remuer la voiture, pas assez pour offrir des sensations. Mais ça permet de rouler en Ford Capri, le coupé à la mode des années 70. Pour plus de sportivité, il vaut mieux aller voir du côté de la 1600 GT, de la 2.3 V6 ou, mieux, de la 3.0 V6.
Pour en savoir plus :
- le Club Capri Passion
- le site Capri Legend
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 1297 cm3
Alésage x course : 81 x 63 mm
Puissance maximale : 80 ch à 5500 tr/min
Couple maximal : NC mkg à NC tr/min
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur double corps
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports
Direction à crémaillère
Longueur : 428,8 cm
Largeur : 169,8 cm
Hauteur : 135,7 cm
Empattement : 255,9 cm
Voie av : 135,3 cm
Voie ar : 138,4 cm
Pneus av : 165 SR 13
Pneus ar : 165 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 155 km/h environ
Volume du coffre : 230 litres (640 litres sièges rabattus)
Capacité du réservoir : 58 litres
Poids : 1050 kg
Venturi 260 Atlantique (1991-1992)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
En 1991, en même temps (ou presque) que la Venturi 210 nait également la Venturi 260 Atlantique (notre modèle). Si le moteur est identique à celui de la Venturi 260, la version Atlantique bénéficie d'un traitement façon sport. L'Atlantique est épurée. Le bois est remplacé par du carbone, le cuir troqué contre du lorica, un matériau synthétique étanche utilisé dans la marinede plaisance. Le pédalier en alu ajouré affiche ses ambitions en répondant aux sièges Recaro tandis que la climatisation a fait les frais de l'épuration. Le châssis lui aussi a bénéficié d'un traitement spécial et en définitive, la 260 Atlantique gagne 105 kg par rapport à la 260. Elle n'est disponible qu'en bleu et avec des jantes spécifiques.
La 260 est alors diaboliquement efficace et lutte sans complexe sur circuit avec des voitures à la réputation bien plus reconnue. La Porsche 911 Carrera RS, l'une des références, a du souci à se faire, la disponibilité du V6 associée à l'équilibre du châssis faisant des merveilles. Vendue près de 500 000 F, son ambition commerciale se limite à écouler les 25 exemplaires prévus, ce qui est fait sans difficulté. Mieux, elle donnera lieu à la 260 LM (Le Mans, 15 exemplaires), version encore expurgée de ses artifices. S'ensuivront alors la 400 GT (13 exemplaires à 818 000 F) avec son moteur bi-turbo de 408 ch. Ensuite des versions pour la compétition seront mises au point (500 LM, puis 600 LM). Des versions plus légères sont aussi mises au point, Transcup 160 (un seul exemplaire en boite manuelle et deux avec boite automatique, et trois coupé 160 BVA), Venturi 180 avec moteur de Renault 21 Turbo (21 exemplaires en 1992, plus 15 Transcup) destinée à l'Italie pour contourner la surtaxe concernant les moteurs de plus de deux litres.
Malheureusement, Venturi a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre. La firme s'est engagée dans divers championnats (qu'elle a accessoirement crées comme le Gentleman Drivers Trophy). Mais entre les 24 heures du Mans, l'engagement en GT, le Trophée Andros et le rachat partiel de l'écurie de Formule 1 de Gérard Larrousse, Venturi a accumulé 150 millions de Francs de dette. Les 60 exemplaires de 300 Atlantique au style nénové vendues en 1995 n'y changeront rien. Les effets de la Guerre du Golfe ralentissent l'économie mondiale et le dépôt de bilan intervient le 8 octobre. Elle est rachetée par des investisseurs thaïlandais qui réduisent l'effectif de 60 à 25 salariés. Elle est rachetée ensuite en 2000 par la famille monégasque Pastor. Depuis Venturi fabrique des véhicules électriques. L'usine de Couëron a changé d'activité. La communication de l'entreprise montre qu'elle vend à un prix ahurissant des véhicules électriques très performants. Venturi détient des records de vitesse pour des véhicules électriques avec la Buckeye Bullet et développe des engins permettant de circuler en Antarctique sans laisser d'empreinte carbonée. Enfin, elle développerait à partir du Citroën Berlingo des véhicules électriques pour fournir la Poste, à 42000 € l'unité ! Enfin, elle participe au Championnat de Formule E, s'étant classée avant-dernière de la saison 2014/2015 avec Nick Heidfked et Stéphane Sarrazin.
Venturi laisse un sérieux souvenir dans l'histoire de l'automobile française, avec une voiture dont le charme le dispute à la sportivité. 592 voitures ont été produites de 1987 à 1995.
Pour en savoir plus :
- zoomautoblog
- automobile-sportive.com
- motorlegend
Fiche technique :
Moteur : V6 PRV ouvert à 90°, essence
Emplacement : longitudinal, central arrière
Puissance fiscale : 12 CV
Cylindrée : 2849 cm3
Alésage x course : 91 x 73 mm
Taux de compression : 8,2:1
Puissance maximale : 260 ch à 5750 tr/min
Couple maximal : 41,3 mkg à 1750 tr/min
Distribution : deux arbres à cames en tête
Nombre de soupapes : 12
Alimentation : injection électronique
Suralimentation : turbocompresseur Garrett T3 (0,95 bar) + intercooler
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère
Suspension av : roues indépendantes, double triangles, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : roues indépendantes à 5 bras, barre antiroulis, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 407 cm
Largeur : 170 cm
Hauteur : 116 cm
Empattement : 240 cm
Pneus av : 205/55 ZR 16
Pneus ar : 245/55 ZR 16
Freins av : disques ventilés (280 mm)
Freins ar : disques ventilés (280 mm)
Vitesse maximale : 270 km/h
0 à 100 km/h : 5,2 s
400 m D.A. : 13,3 s
1000 m D.A. : 23,9 s
Capacité du réservoir : 90 litres
Consommation moyenne en cycle urbain : 16 l/100km
Consommation moyenne en cycle extra-burbain : 7,8 l/100km
Consommation en cycle miste : 9,5 l/100km
Volume du coffre : 150 litres
Cx : 0.36
Poids : 1110 kg
Porsche 914 (1969-1976)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Curieuse histoire que celle de la Porsche 914. Alors que la célèbre marque de voitures de sport vient de mettre en production la 911 en 1964, la clientèle fond peu à peu. La 911 est en effet trop exclusive par rapport à la 356 qui la précède. A la va-vite, la 912 est créée, une 911 avec moteur de 356, pour la rendre plus accessible à une clientèle moins fortunée. Mais il semble évident qu'un autre modèle serait plus judicieux. Cependant, les investissements demandés par la création de la 911 ont asséché les ressources financières de Porsche. Il faut une collaboration pour trouver les fonds nécessaires pour créer un nouveau véhicule à la fois sportif et populaire. C'est tout naturellement que Ferry Porsche se tourne vers Volkswagen, lui dont le père fut à l'origine de la Coccinelle.
Le projet nait fin 1969, sous la plume de Karmann. Le style est soigneusement étudié pour qu'elle ne ressemble ni à une Porsche, ni à une Volkswagen. Elle est plutôt bien proportionnée, les roues aux quatre coins et le moteur en position centrale arrière. La ceinture de caisse est assez haute et le nez est fin avec des phares escamotables. La hauteur totale est très limitée et le conducteur est très près du sol. Le centre de gravité est ainsi très bas, gage d'une bonne stabilité. Elle dispose de deux coffres, l'un à l'avant, l'autre à l'arrière de 120 et 160 litres, soit 280 litres, ce qui est rare sur un coupé. L'ensemble suggère des qualités routières qui devraient pouvoir donner au conducteur de belles sensations, à condition qu'un moteur convenable soit installé à l'intérieur. Particularité, tous les modèles sont équipés en série du toit Targa démontable. Il se loge dans le coffre arrière.
Une marque commune, Volkswagen-Porsche est créée pour commercialiser le modèle. Karmann fabrique les châssis et deux usines les équipent, l'une par Volkswagen, l'autre par Porsche, selon la version du moteur. Mais le plus étonnant réside dans le réseau de distribution. La voiture est commercialisée sous le nom de "Volkswagen-Porsche" en Europe, sous la marque "Porsche" aux USA, et "Porsche-Audi" au Canada. La question est sur les lèvres de tous les amateurs : est-ce une Porsche ou une Volkswagen ? Pour la 914-4, ce serait une Volkswagen, pour la 914-6, ce serait une Porsche.
Et justement, mi-Volkswagen, mi-Porsche, elle sera animée par un 4-cylindres issu de la gamme Volkswagen ou d'un 6-cylindres à plat de 110 ch hérité de la 911 T de 1968, tandis que la nouvelle 911 T reçoit un moteur 2.2 litres de 125 ch. Quant au moteur 4 cylindres, c'est un 1.7 emprunté à la Volkswagen 411. Avec une injection D-Jetronic, il fournit 80 ch, de quoi se mouvoir en toute tranquillité dans une ... Volkswagen ? Porsche ? Les performances du 4 cylindres sont assez faibles. Le 0 à 100 s'effectue en 13 secondes. La 914-4 sonne comme une Coccinelle et ne se comporte pas comme une Porsche, même si elle en a l'agilité. Il est possible de rouler à bon rythme sans trop solliciter la mécanique, et à vitesse stabilisée à 90 km/h, elle ne consomme que 6 litres ! Sa boite héritée de la 911 est disposée derrière le moteur au niveau du train arrière, ce qui implique un longue et tortueuse tringlerie qui rend le levier un peu flou. Les relances sont assez molles en raison d'une boite aux rapports démesurément longs qui lui permettent d'atteindre 177 km/h en pointe, théoriquement.
Pour la 6 cylindres, le moteur de 110 ch est un peu trop modeste, mais il ne faudrait pas faire d'ombre à la 911. Car avec sa structure à moteur central arrière, ses roues aux quatre coins et son train avant de 911, ses bras tirés à l'arrière, son centre de gravité bas, elle se révèle bien plus efficace que la 911 et avec un comportement nettement plus sain. Elle est très basse, et collée au sol. Pour 950 kg, elle jouit d'un bon rapport poids/puissance, exécute le 0 à 100 km/h en 9,9 s et dépasse la barre des 200 km/h que peu d'autres voitures franchissent à la fin des années 60. Malheureusement, la 914-6 est presque aussi chère que la 911, et ne jouit pas de l'aura de Porsche. De fait, il s'en vend à peine quelques milliers (3500 exemplaires). Les ventes ont lentement décru, pour finir par ne plus vendre que 550 voitures sur les millésimes 1971 et 1972, andis que la 914-4 dépassait la barre des 100 000 exemplaires dont les deux tiers étaient destinés aux USA.
C'est ainsi que le moteur 6 cylindres est abandonné pour le millésime 1973. Il est remplacé par une évolution à 2.0 litres du moteur VW. Avec 100 ch, il remplace le 6 cylindres, sans la noblesse du bruit. Néanmoins, ce moteur se revèle très souple et offre des performances similaires. Du coup, la 914 2.0 se vend à 20 000 exemplaires dès la première année. Dès l'année suivante le moteur 1.7 évolue selon les marchés. En raison des normes anti-pollution américaines, la cylindrée du 1.7 est porté à 1.8 sur le marché américain, histoire de ne pas trop perdre de puissance. Malgré tout, il ne reste plus que 76 ch, alors que le même bloc en Europe et avec deux carburateurs grimpe à 85 ch. Le bloc américain descend même à 70 ch en 1975 après l'installation du pot catalytique. Le 2 litres version américaine va aussi connaître des pertes de puissance, d'abord à 95, puis 88 ch.
Un exemplaire unique de 914 à moteur 8 cylindres à plat de la Porche 908 de compétition fut fabriqué et offert à Ferdinand Piech. De même, 11 exemplaires de Porsche 916 ont été construits. Avec le moteur 2.4 de la 911 S, les 190 ch donnent un caractère bien trempé à la voiture. Mais ses performances écrasaient trop celles de la 911 pour être divulguées.
En 1976, la carrière de la 914 s'arrête, discrètement. Mal aimée, elle aura été produite à 115 000 exemplaires de 914-4 et 3500 unités de 914-6, dont 75 % ont été vendus aux USA. En France, 1779 exemplaires ont été distribués pour la 914-4 et 237 pour la 914-6. Les amateurs estiment qu'il n'en resterait qu'entre 300 et 400.
Elle remplacée par la 924 qui aura autant de succès et autant de mauvaises critiques.
Pour en savoir plus : Porsche Club 914 France
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres à plat refroidi par air, essence
Emplacement : longitudinal, central arrière
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 1679 cm3
Alésage x course : 90 x 66 mm
Taux de compression : 8,2:1
Vilebrequin : 4 paliers
Puissance maximale : 80 chevaux à 4900 tr/min
Couple maximal : 13,4 mkg à 2800 tr/min
Distribution : arbre à cames central, soupapes en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : injection électronique
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à crémaillère (3 tours)
Diamètre de braquage : 10 m
Suspension av : roues indépendantes type McPherson, bras inférieur, barre antiroulis
Suspension ar : essieu semi-rigide, bras tirés, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 398,5 cm
Largeur : 165 cm
Hauteur : 122 cm
Empattement : 245 cm
Voie av : 133,4 cm
Voie ar : 137,2 cm
Garde au sol : 12
Pneus av : 165 SR 15
Pneus ar : 165 SR 15
Freins av : disques
Freins ar : disques
Vitesse maximale : 177 km/h
Capacité du réservoir : 61 litres
Volume du coffre : 280 litres
Poids : 900 kg
Lancia Fulvia Safari (1974-1976)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Dans la tradition Lancia, quand une berline existe, on lui décline un coupé. La Fulvia sortie en 1962, reçoit son coupé 2+2 en 1965, soit trois ans plus tard. Elle jouit d'une ligne qui séduit d'emblée, et d'une motorisation qui répond à ce qu'on peut attendre d'une marque italienne.
Très basse, elle jouit d'un centre de gravité qui lui permet une tenue de route étonnante. Sous le capot pourtant assez long se cache ce fameux V4 ouvert à 12°, qui est pourtant très étroit et installé de manière inclinée de façon à en réduire la hauteur. Autant dire que le compartiment moteur est surdimensionné pour l'engin. En revanche, côté performances il n'est pas sous-dimensionné.
Sortie en 1965 avec une cylindrée de 1216 cm3, la puissance est de 80 chevaux et la vitesse de pointe de 160 km/h. Il y a très peu de concurrence à cette vitesse là dans ce segment de la production dans la fin des années 1960, sauf chez Alfa avec la Giulia Sprint ou Alpine avec l'A110, ou la MG B GT. D'autant que le comportement est sans faille : un train avant d'une précision diabolique et un train arrière bien guidé, et une suspension assez (trop ?) ferme, en dépit de la présence de ressorts à lames, tant à l'avant qu'à l'arrière.
Dès 1967, la cylindrée est portée à 1231 cm3 tandis des carburateurs de plus grand diamètre sont installés. L'angle du V est alors augmenté de 1° (à 13°) pour une meilleure résistance du bloc. Les éléments mobiles (pistons, bielles, arbres à cames) sont également revus. La puissance est alors de 88 ch. Le coupé HF conserve le bloc de 1216 cm3, mais se trouve allégé de ses pare-chocs et de la plupart de ses équipements. Les vitres arrière et de custode sont remplacées par du plexiglas pour gagner du poids. Malgré tout, la Fulvia 1200 HF est un peu juste pour lutter contre la concurrence et la 1300 HF est développée. Lancia en extirpe alors 101 ch ! Mais c'est surtout le développement de la 1600 HF qui permettra de conquérir le titre. La 1600 HF fait son entrée avec 114 ch en 1969, et bien plus avec les versions préparées par Cesare Fiorio dans le cadre du Championnat International des Marques, ancêtre du Championnat du Monde des Rallyes. La 1600 HF pouvait se reconnaitre avec sa paire de phares intérieure plus grands, ce qui lui a valu le surnom de Fanalone (lanterne rouge).
En 1967, les moteurs 1200 disparaissent au profit de moteurs 1300. La puissance est alors de 87 ch sur la Fulvia Rallye 1.3 et même 90 ch avec la Fulvia Rallye 1.3 s de 1968. Le 0 à 100 km/h descend de 14 à 11,2 secondes. Le moteur 1300 demande qu'on le sollicite, délivrant sa fougue en haut. La Fulvia est plutot amusante à conduire, mais se révèle fatiguante à l'usure, en raison de sa boite courte qui oblige à sans arrêt changer de rapport et implique un haut niveau sonore, et en raison également d'une suspension très dure (ressorts à lames sur les deux trains roulants).
La seconde série intervient en 1970. La calandre est presque la seule retouche effectuée avec une face avant plus fine et quatre phares plus petits et plus serrés. La calandre est formée d'une seule pièce en plastique chromé qui intègre les phares. D'un point de vue mécanique, il n'y a pas d'évolution majeure des moteurs, mais la boite 5 rapports est généralisée. La gamme se compose alors de la 1.3 s, de la 1600 HF et de la 1600 HF Lusso, moins spartiate (équipée de pare-chocs, joints de pare-brises chromés, jantes aluminium, appuie-tête). Une fois le Championnat du Monde des Rallyes Constructeur remporté (il n'y a pas encore de titre pilote), la Fulvia 1.3 S Montecarlo fait son entrée. Dôtée du moteur 1300, elle s'identifie à son capot moteur et la porte de la malle peintes en noir mat. A la fin 1972, alors que la berline et la Fulvia Sport ont été retirées du catalogue, le coupé a encore bien du succès.
En 1974, les dernières retouches esthétiques ont lieu. La calandre est devenue noire et en plastique et se rapproche de ce que l'on verra sur toutes les Lancia de la période, y compris la Béta Coupé qui vient prendre le relai. La 1600 a disparu tandis que la Stratos relève le défi en rallye, et histoire de ne pas nuire à la Beta Coupé. La Fulvia 1300 se nomme alors Coupé 3 et la Coupé 3 Montecarlo reprend les codes victorieux de la Fulvia 1.3 S Montecarlo. En 1974, la version Safari célèbre la belle seconde place au Safari Rally. Limitée à 900 exemplaires, elle est totalement dépouillée de ses pare-chocs, dôtée une sellerie spécifique et une plaque numérotée sur le tableau de bord.
La production est définitivement arrêtée en 1976 avec l'arrivée de la Lancia Beta Coupé 1.3. La Fulvia aura été fabriquée à plus de 140 000 exemplaires. La côte actuelle se situe autour de 10 000 € pour une voiture en bon état.
NB : il n'est pas certain que le modèle présenté soit bien une Safari.
Pour en savoir plus : Italian Cars Club
Fiche technique :
Moteur : V4 ouvert à 13°, essence
Disposition : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 7 CV
Cylindrée : 1298 cm3
Alésage x course : 77 x 69,7 mm
Taux de compression : 9,5:1
Vilebrequin : 3 paliers
Puissance maximale : 90 ch à 6000 tr/min
Couple maximal : 11,6 mkg à 5000 tr/min
Distribution : double arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : deux carburateurs double corps Solex C35
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 5 rapports
Direction à vis et galet
Diamètre de braquage : 10,85 m
Suspension av : roues indépendantes, bras triangulés inférieurs et supérieurs, barre stabilisatrice, ressorts à lames transversal
Suspension ar : essieu rigide, barre stabilisatrice, ressorts à lames semi-elliptiques longitidunaux
Longueur : 393,5 cm
Largeur : 157 cm
Hauteur : 133 cm
Empattement : 233 cm
Voie av : 139 cm
Voie ar : 133,5 cm
Garde au sol : 13 cm
Pneus av : 165 X 14
Pneus ar : 165 x 15
Freins av : disques (260 mm)
Freins ar : disques (277 mm)
Vitesse maximale : 180 km/h
Cx : 0,33
Capacité du réservoir : 38 litres
Poids : 850 kg
Simca Aronde 1300 Chatelaine (1956-1958)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Avec la 9 Aronde, Simca s'est affranchie de Fiat en créant son propre modèle. Et les déclinaisons n'ont pas tardé à intervenir, avec la Quotidienne, la 9 Sport ou la Commerciale. Cette dernière est un break destiné aux artisans, aux panneaux de custode tolés, ce qui permet d'y attacher la roue de secours. Elle peut accueillir une banquette arrière qui se démonte facilement, tout comme le siège passager pour y loger de grandes charges, aidée en celà par la partie basse de l'ouverture du coffre qui s'ouvre vers le bas. Fin 1952, arrive la Chatelaine, version break de luxe qui délaisse le côté rudimentaire de la Commerciale pour s'habiller des équipements (à peine plus nombreux) de la berline.
En 1954, elle adopte la nouvelle face avant de la seconde génération de Simca 9, et ses moustaches arondies en remplacement de la moustache en podium. Très polyvalente, elle connait un franc succès en dépit de ses trois portes seulement et d'un prix important qui la situe pourtant au niveau de la Grand-Large.
En 1956, l'Aronde 1300 Chatelaine (notre modèle) affiche une nouvelle moustache droite, des feux repositionnés, suivant le style "Ligne Océane" de la berline. A l'arrière, une nouvelle porte à ouverture à "effacement total" agrandit l'ouverture de 10 %. Le rebord supérieur de la portière du coffre avale une partie du toit alors qu'il restait sous la gouttière jusque là. Comme pour les autres voitures de la gamme, elle reçoit le moteur Flash Service de 1300 cm3 de 45 ch, de quoi envisager les 125 km/h bien lancée. L'intérieur est également nouveau, avec un tableau de bord qui devient circulaire.
Contrairement à la berline, la P60 Chatelaine ne reçoit pas immédiatement les nouveaux attributs de la nouvelle génération d'Aronde P60. Elle n'opère sa mue qu'en septembre 1959, alors que l'inscription P60 sur l'aile avant droite a fait son apparition depuis septembre 1958. La P60 Chatelaine obtient en 1960 le moteur Rush qui, avec son vilebrequin 5 paliers offre 3 ch supplémentaires (48 ch) et plus de souplesse.
La Chatelaine tire sa révérence en 1963 au profit de la 1300 break, puis en 1966 pour la 1301 break. Break familial conçu sur une version utilitaire, est-ce là l'ancêtre du ludospace ?
Pour en savoir plus : Simca Histoire et Modèles
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : NC
Cylindrée : 1298 cm3
Alésage c course : 74 × 75 mm
Taux de compression : 6,80:1
Puissance maximale : 45 ch SAE à 4500 tr/min
Nombre de soupapes : 8
Distribution : soupapes en tête, culbuteurs
Alimentation : carburateur Solex 32
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports (1ère non synchronisée)
Direction à vis et secteur (3 tours)
Dimaètre de braquage : 9,1 m
Suspension av : roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : essieu rigide, ressorts à lames semi-elliptiques
Longueur : 401,4 cm
Largeur : 155,8 cm
Hauteur : 153,9 cm
Empattement : 244,3 cm
Voie av : 123,5 cm
Voie ar : 123 cm
Vitesse maximale : 125 km/h
Poids avec pleins : 965 kg
Talbot-Matra Rancho découvrable (1980-1981)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Poussant la logique du véhicule ludique et décalé jusqu'au bout, les ateliers de Romorantin proposent à partir de juillet 1980 une nouvelle version du Rancho. Après avoir étoffé la gamme de plusieurs niveaux de finition en 1979 (X, AS, Grand Raid, en plus de la version de base), c'est la version découvrable qui est proposée à partir de septembre 1980.
A la place de la partie en fibre de verre et polyester qui équipe la partie arrière, c'est une structure tubulaire qui est soudée à la caisse de VF2. Sont néanmoins conservés les montants arrière afin de pouvoir rigidifier le tout et une bâche recouvre l'ensemble. Il semble que le modèle présenté sur cette page ait été fabriqué artisanalement dans la mesure où les montants arrière sont supprimés et où l'on ne décèle pas la structure tubulaire. On remarque d'ailleurs que la bâche forme un angle avec le tablier arrière. Sur les versions d'usine, l'angle est très léger et les coins de la bâche plus ronds.
Le Rancho découvrable est disponible en finition de base ou AS (Affaire et Société) ce qui sous entend la suppression de la banquette arrière (et une TVA réduite à 17,6 % au lieu de 33 %). A la place sont installés des crochet pour arrimer un chargement, et le plancher est mieux protégé à l'avant. La version de base profite d'une sellerie spéciale en skaï marron. L'attelage est en série. Pour tous les modèles la banquette arrière est fractionnable par moitié et le totalisateur kilométrique (odomètre) comporte six chiffres, ce qui permet d'envisager le million de kilomètres ou, à tout le moins, de dépasser les 100 000. Deux couleurs seulement garnissent le nuancier : vert "Sologne", ou "Terre Battue". Les phares orientables sur l'aile sont en option.
Proposé à 53 300 F en septembre 1980, le Rancho découvrable est assez cher (plus de 22 200 € actuels) et s'il est ludique, il ne touche qu'une cible très étroite. Il est fabriqué à 650 exemplaires environ, et sur le seul millésime 1981. En juillet, il disparaît du catalogue.
Pour en savoir plus :
- Matra Passion
- Matra Rancho
- Matra Rancho 1977-84
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : transversal, avant
Puissance fiscale : 8 CV
Cylindrée : 1442 cm3
Alésage x course : 76,7 x 78 mm
Taux de compression : 9,5:1
Puissance maximale : 80 ch à 5600 tr/min
Couple maximal : 12,2 mkg à 3000 tr/min
Distribution : arbre à cames lateral entrainé par chaine, poussoirs, tiges et culbuteurs
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur double corps
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports
Direction à crémaillère
Dimaètre de braquage : 11,1 m
Suspension av : roues indépendantes, barres de torsion
Suspension ar : roues indépendantes, bras tirés, barre anti-roulis
Longueur : 432 cm
Largeur : 167 cm
Hauteur : 174 cm
Pneus av : 185/70 R 14
Pneus ar : 185/70 R 14
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 145 km/h
Capacité du réservoir : 60 litres
Poids : 1129 kg
Renault 3 (1961-1962)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2011)
Née en 1961 avec un moteur 4 cylindres de 603 cm3, la Renault 3 est le modèle d'accès de la gamme Renault et forme un trio avec la Renault 4 et la 4L . Son petit 4 cylindres de 22,5 ch SAE la classe dans la catégorie des 3 CV fiscaux, d'où son nom.
Elle est dénuée de tous les accessoires de la Renault 4L qui est pourtant déjà rudimentaire, et partage l'équipement de la Renault 4. Les pare-chocs sont réduits à une barre peinte, les chromes inexistants. Les vitres de custodes sont absentes (comme pour la Renault 4, seule la 4L en bénéficie à l'époque), la calandre se limite à une grille découpée dans le capot. Il n'y a pas de ventilation de l'habitacle, le chauffage et l'aération se faisant en fonction de l'entrée d'air due à la vitesse. La jauge d'essence est manuelle au niveau de la trappe du réservoir. Elle est dépourvue de second pare-soleil, de garniture dans les portières ou au toit. Elle dispose d'une boite à 3 rapports dont la 1ère n'est pas synchronisée.
Légère, 570 kg, elle est censée venir concurrencer la 2CV. Mais ses piètres performances détournent la clientèle vers la Renault 4 mieux motorisée ou la 4L, mieux équipée ou qui préfère la 2CV bien ancrée sur le marché. Si bien que la voiture est produite à 2526 exemplaires de 1961 à 1962 (année millesime 1962) avant d'être retirée du catalogue. Seuls 17 exemplaires seraient encore en état de circuler.
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal, avant
Puissance fiscale : 3 CV
Cylindrée : 603 cm3
Alésage x course : 49 x 80 mm
Puissance maximale : 22,5 ch (SAE) à NC tr/min
Couple maximal : 4,6 mkg à NC tr/min
Distribution : arbre à cames latéral, soupapes en tête, culbuteurs, chaîne
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 3 rapports
Direction à crémaillère
Suspension av : roues indépendantes, barres de torsion, ressorts hélicoïdaux
Suspension ar : roues indépendantes, bras tirés, ressorts hélicoïdaux
Longueur : 367 cm
Largeur : 149 cm
Hauteur : 155 cm
Pneus av : 135 R 13
Pneus ar : 135 R 13
Freins av : tambours
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 90 km/h
Capacité du réservoir : 26 litres
Poids : 570 kg
Cadillac Coupé DeVille 1965
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Pour 1965, les Cadillac subissent d'importants changements. D'abord les séries 62 et sous-séries 6200 sont remplacées par des appelations officielles. Ainsi, la simple Série 62 devient "Calais". Elle est proposée en Sedan avec montant central, Sedan Hardtop (sans montant central) et en coupé. La "DeVille", modèle mieux équipé, devient une version à part entière qui représente 62 % des ventes. Les trois carrosseries précédentes lui sont accessibles et elle dispose en plus du cabriolet (convertible). La Fleetwood est préservée mais uniquement en "Sedan" et la version cabriolet devient Fleetwood El Dorado. Enfin, au sommet de la gamme, la Fleetwood "75" se partage entre Sedan et Limousine 9 places. La version à 6 glaces disparaît.
Esthétiquement, les choses évoluent également. Les ailes saillantes sont réduites à leur plus simple expression et sont encore étirées en longueur. Les doubles phares sont implantés verticalement au bord d'une large calandre d'un seul tenant.
Du côté invisible, le châssis utilisé depuis le modèle 1957 est aussi retravaillé. La structure en X est délaissée pour un cadre avec longerons de renfort latéraux. Si le moteur V8 de 429 ci (7 litres) parvient à 340 ch (SAE), il est désormais secondé par une nouvelle boite automatique TurboHydramatic Dual Range, qui permet d'utiliser deux gammes de rapports en fonction du terrain ou de son style de conduite. De fait, une position "S" a fait son apparition dans le sélecteur de rapports. Si cette position est sélectionnée, le quatrième rapport n'est engagé que lorsque le régime maximal est atteint en 3è, soit entre 105 et 115 km/h selon le rapport de pont.
Le Hardtop Sedan DeVille est la version la plus vendue avec 45 535 unités fabriquées en 1965. Le Coupé Hardtop (notre modèle) le suit de peu (43 345 unités). Vient ensuite le cabriolet (19 200 exemplaires). Les ventes des "Calais" sont moindres (7 721 Sedan, 13 975 Sedan Hardtop et 12 515 Coupé Hardtop), et celles des Fleetwood se montent à 18 100 exemplaires. En revanche, la Fleetwood El Dorado n'a rencontré que 2 125 acheteurs. Quant à la Fleetwood 75, les ventes sont confidentielles (455 Sedan, 795 Limousine, 2669 châssis nus).
Pour 1966, les Cadillac sont un peu retouchées, comme chaque année, et le dessin sera encore revu plus profondément en 1967, en suivant le traditionnel rythme de deux ans (voir ici une Fleetwood 1967). Le modèle 1965 a surtout été popularisé par Bourvil et Louis de Funès dans le film de Gérard Oury "Le Corniaud".
Mercedes 560 SL AMG 6.0
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
Il est difficile de trouver des informations précises sur ce véhicule, comme son année de fabrication et sa puissance exacte. Il s'avère que le moteur est le bon vieux M117 qui équipe les 560 SL, dont l'alésage a encore été augmenté à 100 mm pour parvenir aux 6 litres de cylindrée. En revanche, la puissance qu'il procure est incertaine, le chiffre de 331 ch étant avancés par certains. Il ne faut pas confondre celui-ci qui n'est équipé de que deux simples arbres à cames en tête et de 16 soupapes et celui de la 560 SEC 6.0 W126 qui, avec 32 soupapes et deux doubles arbres à cames, procure 385 ch.
Evolution ultime de la légendaire Mercedes R107, cette version mise au point par AMG a été construite au compte-gouttes. Selon Jean-Christophe Branthomme de l'Atelier 600, cette 560 SL AMG 6.0 n'aurait été fabrquée qu'à trois exemplaires et celui-ci a appartenu à Michael Schumacher.
Citroën GSpecial (1976-1980)
(Auto-Moto-Rétro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2012)
En septembre 1976, la GS subit son premier ligting. Il est plutôt discret et se porte essentiellement sur les feux arrières qui sont étêtés et perdent leurs chromes. Ils comportent alors quatre lampes chacun pour intégrer des feux arrière de brouillard. Du coup le clignotant descend du sommet au deuxième étage et le feu de recul remonte au-dessus du clignotant. Le bandeau de coffre est désormais en alu brossé. A l'avant la grille de calandre est modifiée et une grille à barrettes horizontales remplace celle à nids d'abeille pour les Club et Pallas, noire pour les GSpecial. La calandre à barrettes est généralisée pour l'ensemble de la gamme à partir de septembre 1977.
Les changements les plus importants sont sur le tableau de bord. Le rouleau (ou tambour rotatif) pour le compteur de vitesse est abandonné, et le compte-tour devient rond. La planche redevient plus classique, déroutant moins les nombreux clients. Les rouleaux referont leur apparition avec la GSA en septembre 1979.
Le moteur de la GS Special voit sa cylindrée portée à 1129 cm3 en 1977, remplaçant le petit 1015 cm3 dont la puissance se montrait très juste en dépit du caractère volontaire du "boxer". Ce nouveau moteur est associé sur la GSpecial au rapport de pont qui équipe les versions à moteur 1220 cm3, ce qui permet de tirer long en quatrième pour un silence de confort et une consommation amoindrie. Pour les reprises, il faudra penser à rétrograder. Accouplé avec une boite 5 vitesses en option la puissance fiscale est abaissée à 5 CV, ce qui détournera bon nombre de clients qui lorgnaient du côté de la Peugeot 204 ou de la Renault 12. Avec 56 chevaux, la GS et ses 925 kg se montrent bien plus alertes, et sa tenue de route inégalable lui donne même des allures sportives sur les petites routes sinueuses, pour peu qu'on joue de la boite en sollicitant les hauts régimes du moteur à 4 cylindres à plat. Dans ces cas là, la consommation, aidée par un carburateur double corps, prend des valeurs qui la font ressembler à un V8...
En 1979, la GSA vient prendre la suite, tandis que la GS est arrêtée, à l'exception de la GSpecial qui est rebaptisée GS Special (modèle gris). La fin de la GS intervient en 1980. Cumulées avec celles de la GS de première série, les chiffres avoisinent les 1,9 millions d'unités, commerciale et break compris. La GSA sera produite jusqu'en 1986 à 576 000 exemplaires supplémentaires, mais c'est la BX qui l'aura remplacée depuis 1982.
Pour en savoir plus : GSAventure
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres à plat, refroidi par air, essence
Emplacement : longitudinal avant
Puissance fiscale : 6 CV (ou 5 CV avec boite 5 rapports)
Cylindrée : 1129 cm3
Alésage x course : 74 x 66 mm
Taux de compression : 9:1
Vilebrequin : 3 paliers
Puissance maximal : 56 ch à 5750 tr/min
Couple maximal : 8,1 mkg à 3500 tr/min
Distribution : 2 simples arbres à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur double corps
Type de transmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports (ou 5 rapports en option)
Direction à crémaillère (3,8 tours)
Diamètre de braquage : 10,4 m
Suspension av : roues indépendantes, triangle, hydraulique
Suspension ar : roues indépendantes, bras tirés, hydraulique
Longueur : 412 cm
Largeur : 161 cm
Hauteur : 135 cm
Empattement : 255 cm
Voie av : 137,9 cm
Voie ar : 132,8 cm
Garde au sol : 15,4 cm
Pneus av : 145 SR 15
Pneus ar : 145 SR 15
Freins av : disques (270 mm)
Freins ar : disques (178 mm)
Vitesse maximale : 149 km/h
0 à 100 km/h : 17 s
1000 m D.A. : 38 s
Cx : 0,32
Capacité du réservoir : 43 litres
Volume du coffre : 435 litres
Poids : 935 kg