08 mars 2013

Renault 4 (1982-1986)

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(Bourse d'échange Auto-Moto, La Grange Dimier, Heurteauville, Seine-Maritime, mai 2011)

En 1983, la Renault 4, qui a déjà dépassé les vingt ans, entre dans une longue dernière phase. Depuis 1976, bon nombre d'apports ont amené la voiture à entrer dans les normes. Les tétons de clignotants à l'avant sont remplacés par un petit rectangle combinant veilleuse et clignotant en 1976, intégralement blancs dans un premier temps, puis obligatoirement orange pour le clignotant à partir de 1978. L'arrivée du moteur de la Renault 6 TL entraîne l'apparition de la Renault 4 GTL forte de 34 chevaux. Elle gagne alors une calandre grise et des crosses qui sortent du capot pour rejoindre le pare-choc, des protections latérales imitant celles de la Renault 5 GTL. Ces dernières particularités sont généralisées à toute la gamme en 1983. Enfin, en 1981, deux détails témoignent de l'avancée de la voiture : les charnières de portes sont dissimulées dans les portes et la gouttière qui courait le long du pare-brise jusqu'au bas de caisse est supprimée, lissant l'image de la 4L.

En 1982, elle change encore une fois de planche de bord et un volant qui imitent de très près ceux de la nouvelle série de Renault 5. Pour juillet 1982, dès le millésime 1983, elle gagne des freins à disque à l'avant. Elle s'embourgeoise encore avec une nouvelle sellerie réglable et même une montre. La gamme est scindée en 1986 en Renault 4 GTL Clan, Renault 4 TL Savane, tandis que la Renault 4 de base est abandonnée. La gamme reste inchangée jusqu'en 1989, année où elle adopte les feux de recul sur le hayon arrière, un particularité qui existait sur le marché scandinave depuis très longtemps.

Fin des années 80, La Poste commande une série limitée pour ses facteurs (ainsi qu'EDF-GDF, France Télécom, la DDE et l'ONF). Elle se singularise par l'absence de vitre de custode (notre modèle).

En 1992, le chant du cygne est proche. Les normes de pollution adoptées par l'union européenne impliquent des modifications trop chères pour un véhicule en fin de carrière et dont les ventes ne concernent plus qu'une frange un peu nostalgique de la clientèle (moins de 30 000 voitures par an contre près de 250 000 dans les années 70). L'idée d'adapter une injection électronique et un pot catalytique à une 4L pourrait même paraître saugrenue.

Une dernière série de 1000 exemplaires baptisée "Bye-bye" va clore l'histoire de la voiture française la plus produite à avec 8 135 424 exemplaires avec une production qui perdure jusqu'en 1994 en Tunisie et au Maroc. Depuis, on ne saurait dire quelle voiture a remplacé la Renault 4. Lors de la sortie du Kangoo, Renault a tenté de communiquer sur sa filiation, mais la sauce n'a pas réellement pris même si le Kangoo prouve une belle polyvalence. On pourrait voir aussi dans la Twingo une continuité par la simplicité et l'originalité du concept à ses débuts. Les fervents amateurs vous le confirmeront, on ne remplacera jamais la 4L dans leur coeur.

Posté par Zorglub34 à 18:44 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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