Toyota Century V12 (1997-)
(Armada 2008, Rouen, Seine-Maritime, juillet 2008)
La Century est une longue lignée de voitures de luxe de Toyota. Un première génération a duré de 1967 à 1997 sans modification profonde. Une nouvelle génération a repris le flambeau en ayant subi quelques menues modifications depuis, avec notamment l'arrivée d'une boite automatique à 6 rapports.
Seul modèle japonnais équipé d'un V12, la Century est une voiture de chefs d'états. De fait, celle-ci est une voiture diplomatique rencontrée au pied d'un navire japonnais lors de l'Armada 2008 à Rouen. Le chauffeur patientait tranquillement tandis que ronronnait le V12 à peine audible. L'équipement est des plus complets et ne doit rien envier à ses homologues allemandes ou anglaises, sauf leur notoriété. On retrouve le mini-bar à l'arrière, la télévision, les inserts de bois précieux, les commandes depuis les sièges arrières, jusqu'au sièges chauffants et massants et à la ceinture de sécurité qui s'avance de manière à ce qu'il n'y ait pas besoin de se contorsionner pour la fermer.
Le V12 de 5 litres fournit sans peine 280 chevaux, ce qui convient fort bien pour déplacer les presque 2 tonnes de la voiture. Longue de 5,27 m et large de 1,90 m, la voiture est alourdie par ses équipements. Mais une version Royale de 6,12 m de long atteint les 3 tonnes !
Ford Escort XR3i Mk III (1983-1986)
(Duclair, Seine-Maritime, juillet 2008)
Avec l'Escort Mk III, Ford est rentré dans l'ère moderne : roues avant motrices, moteur transversal et culasse en alliage léger. Mais il fallait une version sportive pour aller concurrencer la Golf GTI.
C'est avec une version trois portes que Ford relève le défi. Un becquet, un spoiler, des jantes spécifiques de 14 pouces sont montés en série. Voilà qui suffit à donner une allure sportive. A l'intérieur, l'équipement est complet (pour les standards de l'époque). Un volant trois branches spécifique vient ajouter la touche sportive. En revanche les sièges sont peu enveloppants, mais offrent une assise assez basse.
Le moteur issu du 1600 de la berline est quelque peu modifié. De conception simple (il n'y a pas de double arbre à cames en tête), il se montre robuste mais bruyant lorsqu'on sollicite les tours. Avec 96 chevaux pour les premières versions avec carburateur double corps (avant 1983), il a du mal à rivaliser avec le 1600 de VW et ses 110 chevaux. Il permet cependant une vitesse de pointe de 182 km/h et un kilomètre départ arrêté de 32 secondes. La boite 4 rapports sera très vite changée pour une 5 rapports. Avec 105 chevaux ensuite, les performances s'améliorent mais restent à la traine.
En s'initiant aux tractions, Ford livre une voiture assez sous-vireuse. De fait, l'XR3i peine à rivaliser avec les Golf GTI, et même plus tard, avec la 205 GTI. Mais elle reste une voiture amusante à conduire pour peu qu'on se fasse à son caractère rétif. L'Escort XR3i poursuit ensuite sa carrière sous la Mark IV qu'on verra même en cabriolet.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Injection Bosch K Jetronic
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 80.0 x 79.0 mm
Cylindrée 1598 cc
Compression 9.5
Puissance 105 chevaux à 6000 tr/min
Couple 14.0 mkg à 4800 tr/min
Boite de vitesse 5 rapports
Type Traction
Direction Crémaillère
Suspensions Av Mc Pherson
Suspensions Ar Mc Pherson
Cx 0.36
Freins avant Disques
Freins arrière Disques
ABS En option
PneuAv 185/60 HR14
PneuAr 185/60 HR14
Longueur 404 cm
Largeur 164 cm
Hauteur 131 cm
Coffre 345 litres
Poids 935 kg
Poids/Puissance 8.90 kg/ch
Vitesse max 186 km/h
0 à 100 km/h 9,6 s
400 mètres DA 17,4 s
1000 mètres DA 32,3 s
Réservoir 48 litres
Citroën DS 19 break (1958-1967)
(Caux-Retro, Allouville-Bellefosse, Seine-Maritime, juillet 2008)
Version break de la fameuse Citroën DS. De fait c'est plutôt une ID dans la mesure où elle ne dispose pas de la boite électromagnétique.
D'une habitabilité exceptionnelle, elle peut recevoir jusqu'à 9 sièges, le maximum que peut supporter une voiture homologuée pour le permis B. En revanche, dans cette configuration, le coffre à bagages est réduit à sa plus simple expression alors qu'il est immense en version 5 sièges. L'ouverture de l'arrière se fait en deux parties, l'une vers le haut, et l'autre vers le bas formant une sorte de plancher rallongé.
La carrosserie suivra les évolutions de la berline, et notamment le nouveau museau à partir de 1968. Elle deviendra alors également DS 20 break en 1969 avec l'adoption du moteur de 1985 cm3.
Peugeot 304 Cabriolet (1970-1972)
(Caux-Retro, Allouville-Bellefosse, Seine-Maritime, juillet 2008)
Présentée en 1969 à la suite de la 204 cabriolet, la 304 cabriolet est un restylage. Elle reprend la calandre de la 304 de série et une planche de bord spécifique, mais le châssis reste celui de la 204 cabriolet, c'est à dire celui d'une 204 raccourci.
Le moteur aussi provient de la 204, et il assure un train correct grâce à ses 65 chevaux. Côté châssis, la voiture a le défaut des Peugeot de l'époque qui misaient plus sur le confort que sur la tenue de route. Aussi les mouvements de caisse sont importants (roulis) et le guidage du train avant imprécis. La direction qui est un modèle de légèreté s'alourdit un peu au delà de 90 km/h, mais alors il y a un très léger temps de réponse de la direction (sous-virage) avec en définitive une grosse tendance au survirage en conduite sportive. Cependant, posséder aujourd'hui ce genre de voiture incite plutôt à rouler paisiblement en profitant d'être à l'air libre plutôt qu'à rechercher la performance.
La 304 cabriolet sera remplacée par une version "S" dès 1972, qui viendra donner un peu plus de nervosité à la voiture.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Carburateur simple corps
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 76.0 x 71.0 mm
Cylindrée 1288 cc
Compression 8.8
Puissance 65 chevaux à 6000 tr/min
Couple 9.6 mkg à 3750 tr/min
Boite de vitesse 4 rapports
Puissance fiscale 6 CV
Type Traction
Antipatinage Non
ESP Non
Direction Crémaillère
Freins avant Disques
Freins arrière Tambours
ABS Non
PneuAv 145 SR14
PneuAr 145 SR14
Longueur 376 cm
Largeur 157 cm
Hauteur 133 cm
Poids 880 kg
Poids/Puissance 13.5 kg/cv
Vitesse max 152 km/h
Réservoir 42 litres
Peugeot 304 S Cabriolet (1972-1975)
(Auto-retro-passion, Rouen, Seine-Maritime, septembre 2008)
En 1972 apparait la version S de la 304 cabriolet qui se distingue surtout par un arbre à cames en tête, une chaine de distribution et un carburateur double corps pour le moteur 1288 cm3 en alu. Aidé également par un taux de compression augmenté, il voit sa puissance augmenter de 65 à 75 chevaux. Grâce à une boite 4 rapports bien conçue et un poids de la voiture de 895 kg seulement, ce petit moteur est loin d'être ridicule et s'avère même très alerte. Non seulement les reprises sont satisfaisantes, mais la vitesse de pointe frôle les 160 km/h ce qui est au delà des standards en 1972. La consommation, quant à elle, descend difficilement sous la barre des 9 litres au 100 km quelle que soit la conduite.
En revanche les suspensions raffermies améliorent la tenue de route, mais la voiture a toujours tendance à se vautrer dans les virages et le sous-virage suivi d'une tendance au sur-virage est toujours d'actualité.
A la fin de sa carrière, la 304 cabriolet n'eut pas de relève. Seule la 504 cabriolet reste au catalogue, et il faut attendre la 205 cabriolet pour retrouver une voiture populaire et accessible dans la gamme de loisir de chez Peugeot.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Carburateur double corps
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 76.0 x 71.0 mm
Cylindrée 1288 cc
Compression 8.8
Puissance 74 chevaux à 6000 tr/min
Couple 10.3 mkg à 4500 tr/min
Boite de vitesse 4 rapports
Puissance fiscale 7 CV
Type Traction
Antipatinage Non
ESP Non
Direction Crémaillère
Freins avant Disques
Freins arrière Tambours
ABS Non
PneuAv 145 SR14
PneuAr 145 SR14
Longueur 376 cm
Largeur 157 cm
Hauteur 133 cm
Poids 895 kg
Poids/Puissance 12.0 kg/cv
Vitesse max 160 km/h
0 à 100 km/h 13,5 s
1000 mètres DA 35,6 s
Réservoir 42 litres
Cadillac Fleetwood Brougham 1984
(Caux-Retro, Allouville-Bellefosse, Seine-Maritime, juillet 2008)
(Auto-Moto-Retro, Parc des Expos de Rouen, Seine-Maritime, septembre 2008)
Peu de changement en 1984 par rapport à la version 1979 de la Cadillac Fleetwood Brougham.
Côté moteur, le V8 de 7 litres et de 185 ch de 1977 est contraint à une énorme cure d'amaigrissement depuis l'apparition de nouvelles normes anti-pollution. Ainsi notre modèle est équipé du petit V8 de 4,1 litres qui n'offre que 125 maigres chevaux, c'est un peu juste pour déplacer la caisse de 5,60m de long et 1,95 de large. C'est le plus petit moteur dont a pu être équipée cette voiture.
En 1986, devient tout simplement "Brougham" en perdant "Fleetwood", pour prendre sa retraite en 1996.
Renault 5 Alpine Turbo (1982-1984)
(Caux-Retro, Allouville-Bellefosse, Seine-Maritime, juillet 2008)
(Caudebec-en-Caux, Seine-Maritime, septembre 2008)
L'arriée de la Golf GTI hausse tant le niveau des performances que la petite R5 Alpine se trouve un peu à la peine. Il faut attendre 1982 pour que, sur la lancée la Renault 5 Turbo, le département sport de Renault équipe le moteur Cléon d'un Turbo. Il délivre alors 110 chevaux, et la Renault 5 Alpine Turbo culmine à un peu plus de 185 km/h, de quoi damer le pion à la Golf qui devra alors augmenter sa cylindrée à 1800 cm3 pour sa nouvelle version de sa Golf GTI.
Elle dispose alors d'une nouvelle planche de bord, de nouveaux sièges plus enveloppants. Un manomètre de pression de turbo est installé sur la console centrale. Un autocollant "Turbo" est installé sur la vitre arrière, faisant doublon avec le sigle installé sur le hayon. Un aileron arrière positionné en haut du hayon vient achever le style propre de la Renault 5 Alpine Turbo.
Elle ne sera remplacée qu'en 1984 par la Renault 5 GT Turbo, mais aura fait comme émules la Renault 18 Turbo, la Renault 11 Turbo, la Fuego Turbo au sein de la marque au Losange. Fabriquée à 23 500 unités de 1982 à 1984 elle a subi de plein fouet l'arrivée d'une très sérieuse concurrente : la Peugeot 205 GTI.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Longitudinal avant
Distribution: un arbre à cames latéral entraîné par chaînes, soupapes en V.
Vilebrequin: 5 Paliers.
Lubrification: Carter humide.
Alimentation Carburateur double corps
Suralimentation Turbo Garrett T3
Distribution Arbre à cames latéral
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage X Course 76 x 77 mm
Cylindrée 1397 cm3
Compression 8,6 : 1
Puissance 110 ch à 6000 tr/mn
Couple 15,2 mkg à 4000 tr/mn
Boite de vitesse 5 rapports
Puissance fiscale 7 CV
Type Traction
Direction Crémaillère, assistée
Diamètre de braquage: 10,1 m entre murs 6,75m entre trottoirs.
Suspensions Av roues indépendantes, barres de torsion, amortisseurs télescopiques
Suspensions Ar roues indépendantes, barres de torsion, amortisseurs télescopiques
Freins avant Disques 228 mm
Freins arrière Disques 228 mm
Pneus avant 155/70 HR 13
Pneus arrière 155/70 HR 13
Longueur 354 cm
Largeur 152 cm
Hauteur 138 cm
Empattement: 2,412 m.
Voie avant: 1,294 m.
Voie arrière: 1,270 m.
Poids 870 kg
Vitesse max 187 km/h
0 à 100 km/h 7,5 s
400 mètres DA 16,1 s
1000 mètres DA 30,2 s
Réservoir 38 litres
Consommation en ville: 9,1l/100 km.
Consommation à 90km/h: 6,3l/100 km.
Consommation à 130km/h: 9,1l/100 km.
Pour en savoir plus : http://membres.lycos.fr/a5r5alpine/index.htm
Ford Mustang 390 cabriolet (1967)
(Caux-Retro, Allouville-Bellefosse, Seine-Maritime, juillet 2008)
A côté de la 289, la 390 de 1967 revendique un V8 de 6,4 litres gavé par un carburateur quadruple corps. Ainsi alimenté, le moteur fournit la bagatelle de 330 chevaux et le couple de près de 48 mkg à 3500 tr/min.
Pour contrer la Chevrolet Camaro, il convient de donner une réponse satisfaisante. C'est donc un "big-block" et une retouche esthétique qui vont relancer la Mustang. La calandre devient légèrement plus grande, un peu plus agressive, rappelant encore mieux la gueule d'un requin. A l'arrière la taille des feux augmente légèrement, le cerclage de chrome augmente l'impression de volume.
La 390 existe en aussi Fast-Back (coupé).
En 1969, la Mustang verra son premier lifting sérieux et profond avec l'évolution Boss. En 1971, une nouvelle Mustang viendra redéfinir le positionnement de la voiture.