Skoda Felicia Fun (1996-2000)
(Montpellier, Hérault, décembre 2006)
Conçu sur la base d'une Skoda Felicia pick-up, cette Felicia Fun est très astucieuse.
Imaginé pour les surfeurs, ce pick-up se montre d'une très grande polyvalence. Sa décoration jaune à l'intérieur et à l'extérieur (jusqu'aux jantes) attire l'œil, mais ses principales curiosités sont masquées. En principe, un bouclier (jaune également) entoure la calandre et intègre deux anti-brouillards. Il n'a été commercialisé qu'à 100 exemplaires en France.
On pourrait croire que son inconvénient est de n'offrir que deux places. L'astuce réside dans le panneau arrière de la "cabine" qui s'ouvre en dévoilant une banquette confortable. Cependant, elle se trouve ouverte à l'air libre, même si la circulation d'air est ainsi faite qu'on ressent très peu de turbulences. Le propriétaire de ce modèle avait conçu à partir de toile marine (jaune également) une élégante capote qui s'insérait dans les gouttières et assurait une parfaite étanchéité pour des passagers à l'arrière, sans sacrifier le pick-up derrière. La pluie n'était alors plus un inconvénient pour une utilisation familiale.
La motorisation assurée par Volkswagen se montre à son avantage grâce à un moteur coupleux et souple assorti d'un boite 5 rapports bien étagée. Le 1600 de 75 chevaux permet de maintenir un bon rythme autant sur route et autoroute, sans souffrir trop dans les côtes, avantagé qu'il est par un poids réduit. Pour autant l'arrière est bien guidé, sans souffrir d'une répartition des masses trop orientée vers l'avant.
Cet exemplaire ayant subi un sinistre important à l'endroit même où il est photographié, il est malheureusement désormais à la casse, au grand désarroi de son propriétaire.
Mitsubishi Galant V Turbo-D
(Montpellier, Hérault, avril 2008)
Cinquième génération de la Galant apparue en 1969. Cette version née en 1983 est celle du changement pour la marque au trois diamants (Mitsu veut dire trois et bishi diamant en japonais).
Le principal changement réside dans le passage de la propulsion à la traction. Il va sans dire dès lors que si la voiture garde un air de famille avec sa devancière, elle a été profondément refondue pour intégrer son nouveau mode de propulsion.
C'est aussi l'arrivée du Diesel dans une marque japonaise. Le marché nippon d'alors ne connaissant que très peu les voitures au mazout, les américains, principal marché d'exportation, non plus, les firmes japonaises n'ont que très tard abordé la technologie Diesel. Cette Galant apparait avec un 1800 Turbo-D qui, s'il est bruyant, se montre assez performant.
La voiture est importé sous ce nom en Europe, mais elle est également produite aux Etats-Unis sous les marques Dodge Colt, ou Chrysler Galant. Au Japon on la trouve sous le nom de Mitsubishi Sigma ou Eterna. En Australie elle sera commercialisée sous le nom de Chrysler Valiant grâce à un accord conclu entre Général Motors et Mitsubishi.
Toujours produite à ce jour, la Galant en est à sa neuvième génération. Elle est produite au Japon, aux Etats-Unis et en Espagne afin de pouvoir contourner les barrières douanières et être considérée comme d'origine interne à ces marchés. Cette génération a été produite jusqu'en 1992.
Chevrolet ChevyVan (1964-1996)
(Salleles du Bosc, Hérault, avril 2008)
Le Van de Chevrolet est né de l'idée du Minibus de Volkswagen (ou Type 2). En 1961, Chevrolet livre un vehicule mi-utilitaire mi-familial dont les lignes rappellent largement celles du Minibus. Ce n'est qu'en 1971 que le Van devient Vandura et change de dimensions et de proportions pour prendre la ligne actuelle qui ne sera que peu modifiée jusqu'en 1996. Seuls des détails sur la calandre et les feux arrières permettent de dater les différentes évolutions de l'extérieur.
Autant la première version était motorisée par un 6 cylindres à plat refroidi par air (inspiration Volkswagen oblige), autant les nouvelles versions sont motorisées à l'américaine. On ouvre la gamme avec un 6 cylindres en ligne de 4,1 litres et on la termine V8 de 7,4 litres de 230 chevaux et même un V8 de 6,2 litres Diesel de 143 chevaux, le tout mu par une boite auto trois rapports jusqu'en 1982, puis par une boite 4 rapports, auto ou manuelle.
Rendu célèbre par la série "Agence tous risques" (The A-Team, en anglais), le Chevy Van a aussi été appelé Série-G ou Beauville. Aux Etats-Unis, la personnalisation de ces engins en fera en vrai mode de vie. Décorés à l'extérieur, aménagés à l'intérieur en véritables salons, certains exemplaires regorgent de trouvailles, de secrets et souvent de technologie.
En 1996, le ChevyVan prend sa retraite, remplacé par le Chevrolet Express.
Autobianchi A112
Alors que la Bianchina est en fin de carrière, Autobianchi souhaite trouver une remplaçante qui serait la concurrente de la Mini. L'ingénieur Dante Giacosa s'attèle à sa table de dessin et livre une voiture dont 80 % du volume est destiné aux passagers et 20 % seulement aux parties mécaniques. Conforme
au cahier des charges, elle permet d'emmener 4 adultes dans un confort optimum, même sur autoroute.
Présentée au salon de Turin 1969, elle est de taille réduite, idéale pour la ville, avec 4 roues indépendantes et une suspension qui offre un confort qui n'a rien à voir avec les soubresauts d'une Mini, usante à la longue. Elle est tout de même nerveuse, grâce à un moteur 903 cm3 de 45 chevaux et une boite 4 vitesses que l'on retrouvera dans la Fiat 127. Elle n'est pas aussi agile que la Mini, cette dernière virant toujours à plat, mais elle fait bonne figure.
Dès 1971, les versions se multiplient. Une version E, mieux finie se juxtapose à la version de base. Régulièrement, des légères modifications sont apportées, puisant dans les banques d'organes de Fiat. Aussi on retrouve les buses d'aérations, les commandes de clignotant, les compteurs, le levier de vitesses de Fiat.
Côté mécanique, les moteurs progressent, même si le 903 cm3 reste le modèle de base. Un 958 cm3 de 48 chevaux vient épauler la gamme, et un 1050 cm3 de 70 chevaux qui permet d'atteindre 160 km/h en finition Abarth vient concurrencer la Mini Cooper !
En dépit des apparences, notre modèle n'est pas une version de luxe, en dépit de la présence de chromes autour du pare-brise et de la lunette arrière, de la présence d'un compte-tours et d'un volant en bois (merci à Jean-Charles pour ces précisions, voir les commentaires ci-dessous).
En 1979, la voiture subit un profond lifting, pour continuer sa carrière jusqu'en 1986 année lors de laquelle elle sera remplacée par l'Y10 après 1 237 000 exemplaires écoulés.
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : transversal, avant
Puissance fiscale : 5 CV
Cylindrée : 903 cm3
Puissance maximale : 47 ch à 6200 tr/min
Couple maximal : 6,3 mkg à 3500 tr/min
Distribution : arbre à cames latéral
Nombre de soupapes : 8
Alimentation : carburateur
Type de tranmission : traction
Boite de vitesses manuelle à 4 rapports
Direction à crémaillère (3,4 tours)
Diamètre de braquage : 8,9 m
Suspension av : roues indépendantes type McPhersion
Suspension ar : roues indépendantes, ressort à lame transversale
Longueur : 327 cm
Largeur : 148 cm
Hauteur : 136 cm
Pneus av : 135 SR 13
Pneus ar : 135 SR 13
Freins av : disques
Freins ar : tambours
Vitesse maximale : 137 km/h
Poids : 670 kg
Peugeot 104 GL (Phase I)
Lorsqu'elle est commercialisée en 1972, la Peugeot 104 est vantée comme la plus courte berline 4 portes vendue en Europe. En effet, la Toyota Starlet n'est pas commercialisée en Europe à ce moment là.
En 1972, la 104 est une 4 portes. Le coffre s'ouvre en dessous de la lunette arrière, et les capacités de rangement s'en trouvent diminuées, alors même que c'est une berline bicorps. L'arrivée de la Renault 5 et de son hayon va contraindre Peugeot à installer aussi un hayon sur la 104, mais à partir de 1977.
Traction avant à roues indépendantes, moteur avant transversal en alliage léger incliné de 72° vers l'arrière, doté d'une distribution à arbre à cames en tête, carter commun boite a vitesse et moteur, la Peugeot 104 est résolument moderne. Elle est une des premières voitures de ce segment à avoir le levier de vitesses au plancher, les autres l'ayant autour du volant ou, comme la Renault 4 et les premières Renault 5, au tableau de bord.
La planche de bord est typiquement Peugeot, à deux cadrans ronds entourés d'une incrustation imitant le bois, et un volant trois branches.
En 1975, la 104 est déclinée en "L", version de base, et "GL", version mieux équipée.
La boite 4 vitesses est servie par un moteur de 950 cm3 à l'origine. Elle affiche alors 5 CV fiscaux pour 46 chevaux réels. Ce n'est qu'en 1977 qu'apparaît la GL6 qui est équipée d'un moteur de 1124 cm3 et 6 CV fiscaux. 57 chevaux améliorent les performances, et la voiture tutoie les 150 km/h.
Des détails changent : les feux arrières sont à débordement, c'est à dire qu'ils dépassent l'angle de la carrosserie pour être visibles latéralement. Sur notre modèle, le feu gauche est à débordement, mais pas le droit.
La gamme est également coiffée par la SL, reconnaissable à ses feux avant qui ne sont pas carrés, mais rectangulaires, empruntés à la version coupé.
La 104 est restylée en 1982. Le museau est retravaillé. Les optiques rectangulaires sont généralisées et les quatre barres de calandre sont remplacées par une grille en plastique. Les feux arrières sont également modifiés de façon à intégrer les feux de recul et l'anti-brouillard arrière. En 1987, alors que la 205 est au sommet de sa carrière, la 104 s'offre une dernière cure de rajeunissement, et la grille de calandre est remplacée par 3 barres, à l'instar de la 205 et de l'image de la marque.
En 1988, la 104 tire sa révérence après 1 625 000 exemplaires vendus.
Pour en savoir plus : Club Peugeot 104
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Carburateur simple corps
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 70.0 x 62.0 mm
Cylindrée 954 cc
Compression 8.8
Puissance 46 chevaux à 6000 tr/min
Couple 6.9 mkg à 3000 tr/min
Boite de vitesse 4 rapports
Puissance fiscale 5 CV
Type Traction
Antipatinage Non
ESP Non
Direction Crémaillère
Suspensions Av McPherson
Suspensions Ar Bras tirés
Freins avant Disques
Freins arrière Tambours
ABS Non
Pneus Av 135 SR13
Pneus Ar 135 SR13
Longueur 358 cm
Largeur 152 cm
Hauteur 139 cm
Poids 760 kg
Poids/Puissance 16.5 kg/cv
Vitesse max 139 km/h
0 à 100 km/h 18.2 sec
400 mètres DA 21.0 sec
1000 mètres DA 40.0 sec
Réservoir 40 L
BMW 320i E30 4 portes (1984-1988)
(Argelliers, Hérault, mars 2008)
La série 3 type E30 succède à la E21 en 1983. Elle abandonne les rondeurs pour un dessin plus géométrique, jusque dans le double haricot. On retrouve cependant l'esprit de sa devancière qui fut une référence. L'harmonie des volumes est préservée tout en permettant des évolutions ultérieures. Les 4 portes (notre modèle) apparaîtront en 1984.
La version à transmission intégrale apparaît en 1986 (325 ix). Sous son capot, le 6 cylindres de 2,5 litres est passé de 150 à 171 chevaux.
Quant au 2 litres de notre modèle, il n'évoluera que très peu avec 125 chevaux, offrant un agrément optimum. Le léger relifting de 1988 donnera une image plus cossue de la voiture notamment par une dessin plus joli des feux arrière.
Mercedes 230 CE C123 (1980-1985)
Lancée en 1977 deux mois après la berline, le coupé est une réalisation très habile de Mercedes. Evoquant très bien la berline W123, le coupé rappelle aussi la ligne pure du coupé SL ou SLC.
Il est présenté directement en 230 carburateur ou 280, carburateur ou injection. Mais ce sont généralement vers la 230 que se tournent les acheteurs européens. Le moteur de 109 chevaux se montre moins gourmand que le 2,8 litres de 156 chevaux sans injection ou 177 chevaux avec injection. En 1980, l'injection électronique est installée, et la 230 C devient 230 CE (notre modèle) et offre 136 chevaux. La 280 CE, quant à elle, a connu des modifications en 1978, et son moteur de 177 chevaux est passé à 185.
Hormis le logo à l'arrière, rien ne distingue les différentes versions. Toutefois les versions à injection sont équipées en série de jantes alliage, tandis qu'elles restent en option sur les versions à carburateur. Ces dernières sont alors équipées en série de jantes en tôle avec un enjoliveur.
Sur le marché américain, c'est la 280 CE qui remporte les suffrages avec boite automatique. En définitive, la version la plus vendue de 1977 à 1985 sera la 280 CE.
La voiture est produite jusqu'en 1985 après 84 375 exemplaires écoulés.
Fiche technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne, essence
Emplacement : longitudinal avant
Puissance fiscale : 13 CV
Alimentation : injection Bosch K Jetronic
Distribution : arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 8
Alésage x course : 95,5 x 80,2 mm
Cylindrée : 2299 cm3
Taux de compression : 9:1
Puissance maximale : 136 ch à 5100 tr/min
Couple maximal : 20,9 mkg à 3500 tr/min
Boite de vitesse manuelle à 4 rapports
Type de transmission : propulsion
Direction à billes, assistée
Suspension av : leviers triangulés
Suspension ar : bras triangulés
Freins av : disques
Freins ar : disques
Pneus av : 195/70 SR14
Pneus ar : 195/70 SR14
Longueur : 472 cm
Largeur : 178 cm
Hauteur : 144 cm
Poids : 1360 kg
Vitesse maximale : 180 km/h
Capacité du réservoir : 65 litres
Renault 20 GTD (1979-1983)
(Montpellier, Hérault, février 2008)
En 1979, le premier moteur diesel de Renault est partagé par la R18 et la R20. Dérivé du bloc essence de 2 litres, il est d'abord livré en version de 64 chevaux (R20 TD ou GTD) puis ce bloc est étayé par un turbo et offre 85 chevaux (R30 Turbo-D puis R20 Turbo-D). Il est salué à l'époque pour ses performances et son silence. Des mots qui sont complètement décalés par rapport aux performances des Diesel TDI d'aujourd'hui.
A l'époque la voiture abat le kilomètre départ arrêté en plus de 40 secondes, il lui faut près d'une vingtaine de secondes pour atteindre 100 km/h et elle a une vitesse de pointe de 146 km/h. Mais une Mercedes 240 D de 1974 ne fait guère mieux, 137 km/h en vitesse de pointe et difficilement 160 km/h pour une Mercedes 240 D dans la série W123. Et voilà la carrière de la R20 lancée. Les ventes de R20 augmentent de manière très importante, le Diesel emportant les suffrages de la clientèle.
La version Turbo Diesel de 85 chevaux permettra d'améliorer les performances et l'agrément de conduite. Elle sera ensuite relayée par les version encre mieux abouties de la Renault 25 dès 1983.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Diesel
Disposition Longitudinal avant
Alimentation Injection indirecte, pompe
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 86.0 x 89.0 mm
Cylindrée 2068 cc
Compression 21.5
Puissance 64 chevaux à 4500 tr/min
Couple 12.9 mkg à 2250 tr/min
Boite de vitesse 5 rapports
Type Traction
Antipatinage Non
ESP Non
Direction Crémaillère
Suspensions Av Triangles superposés
Suspensions Ar Bras tirés
Freins avant Disques
Freins arrière Tambours
ABS Non
PneuAv 165 SR13
PneuAr 165 SR13
Longueur 452 cm
Largeur 173 cm
Hauteur 143 cm
Poids 1250 kg
Poids/Puissance 19,5 kg/cv
Vitesse max 148 km/h
Réservoir 67 litres
Volkswagen Golf GTI 1800 (1982-1984)
(Montpellier, Hérault, février 2008, avec l'aimable autorisation du gérant de Norisko, contrôle technique à Montpellier-Richter).
La Golf GTI est née en 1976 et a lancé avec elle le phénomène des "bombinettes", ces voitures légères et sportives. Tous les constructeurs européens ont dû à cette époque présenter une version musclée de leur petite citadine. Ainsi Peugeot a suivi avec la 104 ZS2 puis surtout avec la 205 GTI, Renault avec la Renault 5 Alpine puis la Renault 5 GT Turbo, Opel avec la Corsa GSE, Citroën avec l'AX Sport ou la Visa Chrono, Fiat avec la Ritmo Abarth..
Il faut dire que la Golf GTI est particulièrement remarquable grâce à sa calandre cerclée de rouge, le logo GTI en bonne place et un spoiler noir qui vient abaisser sa ligne de face. L'impression est accentuée en raison des pneus larges et taille basse (ici, ce sont des jantes Pirelli) et une garde au sol plus réduite. A l'arrière, sauf le logo GTI, rien ne distingue une GTI des autres Golf. Il faut observer les jantes larges et un petit bequet arrière pour s'en douter.
Une fois installé à bord, on ressent que les sièges sont un peu plus enveloppants que sur la version habituelle. Le volant est plus sportif aussi. Il est à quatre branches et quatre boutons de klaxon et arbore encore le logo GTI. Dès qu'on met le contact, on comprend pourquoi. Le moteur offre un son rauque, prêt à bondir. A la moindre sollicitation le compte-tours sursaute. Le commande de boite est un peu floue. On met la première, et c'est parti.
110 chevaux dans 900 kg, ça pousse ! La première fois que vous écrasez le pied sur l'accélérateur, il faut contracter la nuque. Les accélérations sont franches et dès la seconde enclenchée, la poussée continue. En troisième encore, et moins de 10 secondes après le départ, les 100 km/h sont atteints. Et le rythme ne s'arrête pas là. Les rapports courts de la boite et le moteur qui n'est pas trop pointu restituent une puissance disponible en toute circonstance. Les reprises sont franches, immédiates, et à coup de double débrayage, elle est bondissante.
Guidée par une direction précise, elle est collée au sol, sur le sec, et bien plus coquine sur sol mouillé. Mais comme elle est bien équilibrée, elle se rattrape facilement. Pour autant elle aura coûté la vie de nombreux jeunes gens inspirés par Alain Prost ou Ayrton Senna. Ses performances étaient bien supérieures au niveau de conduite d'un jeune conducteur sortant frais moulu de l'auto-école. Pourtant son budget la rendait accessible à bien des jeunes gens.
Dès 1981, la Golf GTI aura des variantes, d'abord avec une version 16S. Volkswagen a aussi lancé la mode des moteurs 16 soupapes grâce à la Golf GTI 16 S dont la puissance passe à 136 chevaux. Puis en 1983, le moteur 1600 a été changé pour les 1800 qui était préparé par Œttinger.
Le 1800 est alors adopté par Volkswagen pour donner un peu plus de couple à la 1600 qui était trop creux à bas régime. La puissance n'est, quant à elle que de 112 chevaux. Les reprises sont alors bien plus nettes, gagnant 2,9s de 80 à 120 km/h. Les suspensions ont été assouplies pour plus de confort. Le mouvement entamé par la Golf GTI est en marche : elle s'embourgeoise. Après plusieurs centaines de milliers d'exemplaires vendus, la Golf GTI laisse la place à la Golf II GTI en 1982, mais aura perdu cet aspect purement sportif pour devenir une voiture bien plus neutre et fade, même si elle conserve une vitesse de pointe importante.
Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien qui vous mènera à un site de passionnés : Passion Golf GTI
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Injection Bosch K-Jetronic
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 81 x 86,4 mm
Cylindrée 1781 cm3
Compression 10,5:1
Puissance 112 chevaux à 5800 tr/min
Couple 15,5 mkg à 3500 tr/min
Boite de vitesse 5 rapports
Puissance fiscale 9
Freins avant Disques ventilés
Freins arrière Tambours
ABS Non
PneuAv 175/65 HR13
PneuAr 175/65 HR13
Longueur 381 cm
Largeur 163 cm
Hauteur 140 cm
Coffre 350 litres
Poids 890 kg
Poids/Puissance 7.94 kg/ch
Vitesse max 186 km/h
0 à 100 km/h 9,4 s
400 mètres DA 16,6 s
1000 mètres DA 30,9 s
Réservoir 40 litres
Opel Corsa A 1,4i (1990-1993)
(Montpellier, Hérault, février 2008)
En 1990, face à la concurrence de la Renault Clio, et de la future Peugeot 106, la Corsa subit un léger lifting de la face avant. La nouvelle mouture est discrète. Un nouveau pare-choc est enveloppants, la calandre est modifiée, les clignotants deviennent blancs et le bloc optique plus réduit. En revanche, l'arrière reste inchangé.
A l'intérieur des modifications profondes de la planche de bord et des garnitures de porte viennent améliorer le confort. Le volant est plus fin, la console central plus fonctionnelle avec des commandes plus conventionnelles. Les trois boutons pour l'aération son adoptés à la place des leviers de la versions précédente. Des bacs permettent de loger des petits objets qui ne se baladeront plus dans l'habitacle.
Equipée du moteur 1,4 litres injection elle se montre particulièrement alerte, eu égard à ses 800 kg.
Elle sera commercialisée sous cette version jusqu'en 1993, cédant sa place à la version B après 3 millions d'exemplaires vendus.
Fiche technique :
Type du moteur 4 cylindres en ligne
Energie Essence
Disposition Transversal avant
Alimentation Gestion intégrale
Distribution Arbre à cames en tête
Nombre de soupapes 2 par cylindre
Alésage & Course 77.8 x 73.4 mm
Cylindrée 1396 cc
Puissance 60 chevaux à 5600 tr/min
Couple 10.5 mkg à 2800 tr/min
Boite de vitesse 5 rapports
Type Traction
Antipatinage Non
ESP Non
Direction Crémaillère
Suspensions Av McPherson
Suspensions Ar Bras tirés
Freins avant Disques
Freins arrière Tambours
ABS Non
PneuAv 145 SR13
PneuAr 145 SR13
Longueur 365 cm
Largeur 153 cm
Hauteur 137 cm
Coffre 225 litres
Poids 800 kg
Vitesse max 155 km/h
Réservoir 42 L